Résumé : Au XVIe siècle, les chambres de rhétorique néerlandaises ont visé à former de nouveaux orateurs en langue vulgaire. Elles étaient ainsi proches des mondes de l’éducation. Cet article met en lumière les liens de ces deux milieux à travers la pratique du poème-rébus. Longtemps considérée comme typique des rhétoriciens des Pays-Bas, cette forme s’est vraisemblablement développée à l’interface du néerlandais et du français grâce à son utilisation par des enseignants plurilingues.