Résumé : Le rapt fait partie de l’arsenal des coups de force dont la vie politique médiévale et moderne est ponctuée. La dérivation politique de l’enlèvement des femmes, largement attesté dans ces sociétés, inclut aussi les princes fragiles, jeunes ou déments, et les adversaires du souverain. Souvent improvisé, rarement qualifié pour ce qu’il est, le rapt constitue une préoccupation croissante des milieux curiaux, confirmant l’importance cruciale de l’incarnation du pouvoir.