Résumé : La diffusion du récit de Floire et Blanchefleur dans l’espace francophone au cours de la deuxième partie du xvie siècle fait coexister deux traditions européennes : la traduction d’Adrien Sevin du Filocolo de Boccace et la traduction de Jacques Vincent d’une prose espagnole anonyme de la fin du XVe siècle. L’article examine les procédés éditoriaux (péritextes, mise en page, rééditions) qui assurent le positionnement de ces deux versions du récit auprès de ses nouveaux lecteurs.