Résumé : Les différences entre le Conte de Floire et de Blancheflor, première version conservée en français de l’histoire des amants, et le Roman de Floire et de Blancheflor, seconde version légèrement postérieure (fin du XIIe s.), sont souvent analysées en termes d’opposition générique, entre récit idyllique d’un côté et roman chevaleresque de l’autre. Cet article s’interroge sur la perception médiévale de cette distinction, en confrontant la place des deux récits dans leur contexte manuscrit.