Résumé : Vers 1380 à la cour de France, le premier traducteur anonyme en prose française de l’Historia destructionis Troiae de Guido delle Colonne s’efforce de translater littéralement sa source dans une écriture quelquefois outrancière qui éveille le soupçon d’un discours biaisé. L’étude de la rhétorique amoureuse permet de saisir le degré de connivence entre l’auteur et son lectorat puis de déterminer la distance qui s’instaure entre la réception d’hier et celle d’aujourd’hui et ses enjeux.