Résumé : Si on appliquait à l’énonciateur de l’Examen des esprits les « diagnostics professionnels » qu’il propose, quel métier et corrélativement quel tempérament, tempéré ou intempérant, lui attribuer ? L’article montre que la singularité inclassable de l’énonciateur de l’Examen en défie les catégories médicales et les jugements esthétiques, met en contradiction le dire et le dit par la praxis d’un médecin-philosophe qui écrit en rhéteur efficace, véritable adunaton dans le système huartien.