Résumé : Dans les épopées franco-italiennes du Trecento, le pouvoir ne se conçoit pas comme relevant d’une autorité unique : à l’image traditionnelle et archétypale de la féodalité, ces textes superposent celle de modèles de société inédits dans les légendes françaises. Les poètes, courtisans des grands Seigneurs qui les protègent et à qui ils destinent leurs textes, encensent, plutôt qu’une certaine forme d’empire mythique, des modèles de gouvernement à échelle locale. L’épopée féodale se fait épopée communale.