Résumé : À l’instar du Tristan de Béroul, qu’il connaît et qu’il cite, le Roman de la violette de Gerbert de Montreuil explore la question de la preuve et de la vérité dans le cadre de procédures judiciaires comparables d’un point de vue formel mais témoignant d’un esprit nouveau, plus sensible à la vérité des faits qu’à la recevabilité d’une accusation, ce qui s’accompagne d’une mise en retrait du jugement de Dieu, déjà grandement disqualifié par les subterfuges des héros de Béroul.