Résumé : Les nombreux « arts de la guerre » composés dans l’Antiquité et à la Renaissance accordent en général peu de valeur à l’ardeur guerrière. Au contraire, Montaigne considère celle-ci comme une fureur qui élève l’homme au-dessus de lui-même. Pour autant, elle est une passion dangereuse, qui pousse à l’indiscipline et à la témérité. Ce jugement ambigu signale que Montaigne est tiraillé entre les valeurs de la noblesse d’épée et celle de la robe.