Résumé : La mélancolie à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance n’a pas été seulement le spleen des princes et des poètes. Elle a été aussi une grave maladie, qui menait parfois au suicide. Or les pauvres ont leur mélancolie. La littérature à destination populaire permet d’approcher cette mélancolie des pauvres, d’en démonter le mécanisme et d’en éclairer l’originalité face aux autres mélancolies.