Résumé : Les comédies françaises, à la fin de la Renaissance, racontent la conquête d’une jeune fille en l’assimilant, par la métaphore, à la prise d’une ville fortifiée. Le théâtre comique est sous-tendu par de constantes allusions facétieuses à la « porte » qui renvoient, en un jeu de cercles concentriques, à la ville, à la maison ou au sexe de la jeune première. Cette poétique humoristique de la porte est fondée sur le phallocentrisme – que cette lecture critique s’attachera à déconstruire.