Résumé : L’article se propose d’étudier trois réécritures, dans des pièces néo-latines puis française, d’un texte antique facétieux, le monologue de Cléérète (Plaute, Asinaria). En déplaçant les propos de la maquerelle en des contextes divers ou en les modifiant, les auteurs s’amusent de la confusion des modèles, comiques et farcesques, et instaurent ainsi, avec leur public expert, une connivence enjouée. À cet égard, c’est l’acte même d’écrire une comédie qui devient, pour eux, geste facétieux.