Résumé : Cette contribution envisage l’écriture de René d’Anjou, du Mortifiement de vaine plaisance (1455) au Livre du cœur d’amour épris (1457) et explore le détail relevant de la description topique de la ruine. Le détail contribue non seulement à l’herméneutique de l’œuvre, mais il fonctionne aussi comme une matrice narrative. Par-delà l’écart entre les propos et les registres des deux prosimètres, le détail participe de la « senefiance » d’une œuvre qui multiplie les possibilités de lecture.