Résumé : Le manuscrit BnF fr. 137, composé pour Louis de Bruges peu avant 1480, offre une lecture profane de l’Ovide moralisé en prose, fidèle à son modèle en vers pour la partie narrative mais éliminant les commentaires allégoriques. L’image, comme le texte, transforme l’Ovide moralisé en un recueil de fables. La métamorphose y occupe une place importante ainsi que les dieux païens, l’érotisme et la violence. Peu d’éléments subsistent, dans cette mythologie illustrée, d’une lecture chrétienne d’Ovide.