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Classiques Garnier

L’Ovide moralisé illustré Introduction

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LOvide moralisé illustré

Introduction

LOvide moralisé en vers a connu un succès manifeste au moment de sa parution et pendant environ deux siècles1, comme en témoigne sa conservation dans une vingtaine de manuscrits recopiés entre le début du xive siècle et le xvie siècle. Un autre signe de ce succès est la mise en prose quil connaît par deux fois au xve siècle. La seconde de ces proses sera imprimée plusieurs fois2. Ensuite, lOvide moralisé sombre dans loubli, jusquau début du xxe siècle, où ce « monstre » de plus de 72000 octosyllabes effraie cependant les grands médiévistes comme Gaston Paris3, moins parce quil est la première traduction en langue romane de lintégralité des quinze livres des Métamorphoses dOvide, que parce quil « moralise » les fables mythologiques, cest-à-dire leur associe des allégories qui leur semblent parfois interminables4.

Lœuvre a pourtant bénéficié, dans le premier quart du xxe siècle, de lénorme travail dédition de Cornelis de Boer5, qui sest appuyé essentiellement sur le manuscrit conservé à la bibliothèque municipale de Rouen sous la cote O. 4, le plus ancien exemplaire en vers aujourdhui conservé, en même temps que lun des plus luxueusement enluminés ;

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il offre un texte complet et fiable le plus souvent – C. de Boer a consulté dautres copies, surtout pour les premiers livres, mais a suivi une méthode plus « bédiériste » que « lachmanienne », se contentant de sondages dans les autres manuscrits. Il a cependant opéré un premier classement par familles6, complété plus tard par celui de Branciforti pour le récit de Pyrame et Thisbé7.

Cest depuis la deuxième moitié du xxe siècle que progresse létude de la tradition manuscrite de lœuvre – et ce progrès est parallèle à celui de lintérêt que les chercheurs vont manifester dès lors pour les aspects littéraires et historiques du texte8. Il revient à Marc-René Jung davoir repris sur nouveaux frais le classement et létude des témoins conservés de ce monument du xive siècle quest la version versifiée de lOvide moralisé9.

Sur cet état de la question, trois membres de léquipe OEF – Ovide en Français, équipe qui sest constituée depuis 2007 autour du projet dédition critique de lOvide moralisé à partir de tous les manuscrits conservés et a obtenu en 2013 le soutien de lANR et de la DFG pour létude de la réception de lOvide moralisé10 – ont rédigé un article qui

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propose une mise à jour de la tradition manuscrite du texte, en dressant un bilan critique rétrospectif, et en livrant un classement des manuscrits assorti de quelques études complètes de problèmes particuliers liés à ce classement11. Au seuil de ce nouveau recueil, il est bon sans doute de reprendre à leur article la liste des témoins conservés de la version en vers, munis de leur cote et du sigle désormais utilisé pour les désigner. Nous laisserons cependant de côté la datation approximative proposée pour chacun des manuscrits, celle-ci étant actuellement remise à létude, en particulier dans léquipe « Images » :

sigle

cote

A1

Rouen, Bibl. Mun., O. 4

A2

Rouen, Bibl. Mun., O. 11bis

B

Lyon, Bibl. Mun. 742

D1

Bruxelles, Bibliothèque Royale, 9639

D2

Cambrai 973

D3

Paris, BN f. fr. 24306

D4

New York, Pierpont Morgan Library, M. 443

D5

Paris, BNF f. fr. 24305

E1

Genève, BM 176

E2

Vatican, Bibl. Apostolica, Reg. Lat. 1480

G1

Paris, BNF f. fr. 373

G2

Paris, Arsenal 5069

G3

København, Kongelige Bibliotek, Thott 399

Y1

Paris, BNF f. fr. 871

Y2

Paris, BNF f. fr. 872

Y3

Londres, British Library, Add. 10324

Z1

Berne, Burgerbibliothek, 10

Z2

Paris, BNF f. fr. 374

Z3

Paris, BNF f. fr. 870

Z4

Paris, BNF f. fr. 19121

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Mais si le texte de lOvide moralisé, comme traduction (au sens médiéval du terme, cest-à-dire plutôt transposition) et comme somme allégorique, a suscité un intérêt croissant depuis la fin du xxe siècle, en revanche létude des images dont sont ornés les témoins illustrés na été encore que peu abordée12. Pour commencer à combler ce manque, deux journées détude organisées à Lyon ont réuni plusieurs chercheurs autour de ces ouvrages quaccompagnent enluminures ou gravures sur bois : ce sont les actes de ces journées qui sont ici présentés.

Françoise Clier-Colombani dresse, en guise dintroduction, un état complet de ces copies décorées en les classant selon leur typologie iconographique. Parmi les manuscrits du texte en vers, elle distingue : les manuscrits pourvus de cycles narratifs13 ; les exemplaires ornés de limage dun dieu du panthéon païen au début de chaque livre, selon la description quen donne Bersuire dans le De formis figurisque deorum, chapitre de son Ovidius moralizatus, lui-même intégré à son Reductorium morale14 ; enfin, les manuscrits qui ne possèdent quune illustration liminaire15. Pour les témoins de la version en prose, F. Clier décrit le BnF fr. 137 et le codex Fr. F.v.XIV.I de la Bibliothèque Nationale de Russie à Saint-Pétersbourg, ainsi que la traduction en moyen anglais de

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William Caxton16. Enfin, elle cite lillustration des premières éditions incunables, celle de Colard Mansion (parue à Bruges en 1484) ou celles dAntoine Vérard imprimées à Paris (entre 1493 et 1531).

Les articles sont ensuite disposés selon un ordre quon pourrait dire « chronologique » ; ainsi, viennent dabord les études sur les manuscrits en vers, qui se succèdent au fil des livres sur lesquelles elles portent.

Sébastien Douchet se penche sur lillustration de la Genèse au premier livre. En comparant limagerie hexamérale de quatre copies de lOvide moralisé17 avec celle de Bibles historiées, il constate que la tradition iconographique des six jours de la Création fournit un cadre conceptuel et formel aux frontispices historiés de ces exemplaires de lOvide moralisé. Bien plus, létude des miniatures fournit un commentaire sur le fonctionnement textuel de lOvide moralisé, et permet de comprendre lévolution de la réception du texte : de manuscrit en manuscrit, on observe le passage dune lecture religieuse à une lecture poétique, Prométhée et Orphée supplantant progressivement la figure du Logos créateur. S. Douchet conclut donc à un complet renversement épistémologique des modèles qui permettent de penser la Création dans lOvide moralisé.

Romaine Wolf-Bonvin examine les vingt-cinq miniatures consacrées aux Minéides dans le livre IV du manuscrit O. 4 de la Bibliothèque municipale de Rouen : elle démonte lenchaînement très concerté des miniatures, qui fait écho aux mises en abymes des récits dans le texte où les filles de Minyos, refusant de célébrer le culte de Bacchus, restent enfermées chez elles pour se consacrer à leurs travaux de filage en se racontant des histoires. Son analyse conforte aussi lidée que chaque livre de lOvide moralisé peut être compris comme un ensemble de thèmes de sermons18 : en effet, la répartition des peintures trace une ligne de partage entre le récit fastueux de Pyrame et

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Thisbé raconté par la première Minéide dune part, et de lautre les contes narrés par ses deux sœurs, ce qui instaure à des fins dédification une démonstration par limage des redoutables pouvoirs de la double Vénus.

En étudiant la structure, les contenus et le fonctionnement sémantique du cycle dOrphée au livre X, Julia Drobinsky constate à son tour que, dans le manuscrit O. 4 de Rouen, le programme iconographique épouse les articulations du texte, que ce soit dans la partie narrative ou dans la partie interprétative. De même que les fables lemportent sur les moralisations dans le texte, les scènes mythologiques sont plus abondantes que les tableaux allégoriques – ces derniers dailleurs ne construisent pas de système cohérent, tandis que liconographie mythologique révèle lémergence dune imagerie nouvelle.

Véronique Rouchon examine la représentation dun personnage qui apparaît aux livres X et XI de lOvide moralisé, saint Jean le Baptiste, allégorèse ici de la figure mythologique dAjax, qui disputa à Ulysse les armes dAchille. En étudiant les trois miniatures qui, dans le manuscrit Rouen O. 4, accompagnent le texte, Véronique Rouchon y perçoit un véritable discours visuel, quelle replace dans le contexte des années 1300 : elle constate alors un mélange de canonicité et daudace, autant dans limage que dans le texte, en particulier autour des thèmes comparés du suicide et du martyre. Cest le thème étonnant dune compétition entre Jean Baptiste et le Christ, allégorèse de lantagonisme entre Ajax et Ulysse, qui suggère à Véronique Rouchon que lauteur se fait peut-être ici lécho de la querelle qui secouait alors lordre des Franciscains autour de lusus pauper : cette stimulante suggestion renforce la probabilité dune attribution de la version originale du texte à un frère de lordre des Mineurs19 et permet à lauteur démettre des hypothèses sur la date de composition de lœuvre et sur la commande du manuscrit de Rouen.

Les deux derniers articles portent sur les très intéressantes mises en prose du xve siècle.

Laurence Harf et Maud Pérez-Simon montrent que le manuscrit BnF français 137 est une lecture profane de lOvide moralisé en prose : le texte élimine les commentaires allégoriques et chrétiens de la version en vers ; les images sy présentent dès lors comme un recueil de fables qui insiste sur la représentation de la métamorphose et sur la figuration des dieux païens, en mettant laccent sur lérotisme et la violence.

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Stefania Cerrito, enfin, dresse linventaire des témoins de la seconde mise en prose de lOvide moralisé – à savoir les manuscrits conservés à Paris (BnF, manuscrit français 137), Saint-Pétersbourg (Bibliothèque nationale de Russie, codex F.v.XIV.1), Londres (British Library, manuscrit Royal 17.E.IV), Cambridge (le manuscrit de la traduction anglaise de William Caxton, voir note 1 p. 17), et les incunables imprimés par Colard Mansion à Bruges en 1484 (dont lexemplaire de Lille, Bibliothèque municipale, incunable F5) et par Antoine Vérard à Paris en 1493 (dont les témoins de Londres, British Library, incunable IC41148 et de Paris, BnF, vélin 559).

Au final, lintérêt des enquêtes portant sur les images des différents manuscrits enluminés ou incunables illustrés de lOvide moralisé sest trouvé réaffirmé par les journées détude dont les actes sont ici présentés. Ces travaux sont actuellement, et vont être dans les prochaines années, complétés par les recherches de léquipe « Images », au sein du programme OEF20 : ainsi le recensement exhaustif de chaque item figuré, létude de sa place et de son fonctionnement dans son environnement codicologique, textuel et iconologique particulier, complété par un examen stylistique approfondi, devrait permettre à terme daffiner ou dinvalider certaines datations de manuscrits faisant encore autorité, voire dapporter quelque éclairage nouveau à la reconstitution du stemma de lune des traditions littéraires les plus riches de lautomne du Moyen Âge occidental21. On le voit, la recherche doit se poursuivre, et les études réunies ici en sont un point de départ stimulant.

Marylène Possamaï
et Marianne Besseyre

CIHAM – UMR 5648

1 Il devient même une référence pour les poètes des xive et xve siècles : cest par lui que Guillaume de Machaut, Froissart, Chaucer ou Christine de Pizan connaissent les légendes des métamorphoses de la mythologie antique, plus que par Ovide lui-même.

2 Voir dans le présent recueil larticle de S. Cerrito, « LOvide moralisé à laube de la Renaissance : de la prose brugeoise à la Bible des poëtes ».

3 Voir lHistoire Littéraire de la France, t. XXIX, 1886, p. 455-525 : si G. Paris juge que « les récits du poète latin sont reproduits avec naturel et facilité », il trouve au contraire que « les “expositions” qui les accompagnent offrent rarement de lintérêt », p. 518.

4 C. de Boer, au début du volume III de son édition, signale : « Nous avons résumé le contenu de chaque livre dans un “sommaire” ; ces résumés permettront au lecteur de “sauter”, sil le désire, les insipides allégories… » (Ovide moralisé, poème du commencement du quatorzième siècle, publié daprès tous les manuscrits connus, éd. C. de Boer, Amsterdam, Müller, 1915-1938, vol. I-V, ici vol. III.

5 Ovide moralisé, les vol. III et IV avec la collaboration de Mlles G. de Boer et J.Th.M. Vant Sant.

6 Dans lédition citée et dans celles des contes de Philomena et de Pyrame et Thisbé : Philomena, conte raconté daprès Ovide par Chrétien de Troyes, publié daprès tous les manuscrits de lOvide moralisé, éd. C. de Boer, Paris, Geuthner, 1909 ; Pyrame et Thisbé, texte normand du xiie siècle, éd. C. de Boer, Amsterdam, Müller, 1911.

7 Piramus et Tisbé, éd. F. Branciforti, Florence, Olschki, 1959.

8 Voir en particulier J. Engels, Études sur lOvide Moralisé, Groningen, 1943 ; P. Demats, Fabula. Trois études de mythographie antique et médiévale, Genève, Droz, 1973 ; A. Pairet, Les mutacions des fables. Figures de la métamorphose dans la littérature française du Moyen Âge, Paris, Champion, 2002 ; Lectures et usages dOvide (xiiie-xve siècles), éd. E. Baumgartner, Cahiers de recherches médiévales, 9, 2002 ; M. Possamaï-Pérez, LOvide moralisé, essai dinterprétation, Paris, Champion, 2006 ; Nouvelles études sur lOvide moralisé, Paris, Champion, 2009.

9 M.-R. Jung, La Légende de Troie en France au Moyen Âge, Tübingen-Basel, Francke, 1995, p. 621-623 ; « Ovide Metamorphose en prose (Bruges, vers 1475) », « A lheure encore de mon escrire ». Aspects de la littérature de Bourgogne sous Philippe le Bon et Charles le Téméraire, éd. C. Thiry, Lettres Romanes, numéro hors-série, 1997, p. 99-115 ; « Ovide, texte, translateur et gloses dans les manuscrits de lOvide moralisé », The Medieval Opus. Imitation, Rewriting, and Transmission in the French Tradition, éd. D. Kelly, Amsterdam-Atlanta, Rodopi, 1996, p. 75-98 (en appendice, une liste commentée des manuscrits de lOvide moralisé) ; « Les éditions manuscrites de lOvide moralisé », Cahiers dHistoire des Littératures Romanes / Romanische Zeitschrift für Literaturgeschichte, 20, 1996 [paru en 1997], p. 251-274 ; « LOvide moralisé glosé », Literatur : Geschichte und Verstehen. Festschrift für Ulrich Mölk zum 60. Geburtstag, éd. H. Hudde et U. Schoenig, Heidelberg, Winter, 1997, p. 81-93.

10 Décision daide no ANR-12-FRAL-0001-01 : la présente publication fait partie de ce programme et bénéficie de laide financière de lAgence Nationale pour la Recherche.

11 M. Cavagna, M. Gaggero et Y. Greub, « La tradition manuscrite de lOvide moralisé. Prolégomènes à une nouvelle édition », Romania, 132, 2014, p. 176-213.

12 Voir C. Lord, « Three manuscripts of the Ovide moralisé », The Art Bulletin, 57, 1975, p. 161-175 ; R. Blumenfeld-Kosinski, « Illustration et interprétation dans un manuscrit de lOvide moralisé (Arsenal 5069) », Lectures et usages dOvide, p. 71-82 ; J. Drobinsky, « La narration iconographique dans lOvide moralisé de Lyon (BM Ms.742) », Ovide métamorphosé. Les lecteurs médiévaux dOvide, éd. L. Harf-Lancner, L. Mathey-Maille et M. Szkilnik, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2009, p. 223-244 ; C. Bel, « Métamorphose des Métamorphoses : le conte de Pyramus et Thisbé dans les manuscrits de lOvide moralisé en vers », Medieval Manuscripts in Transition. Tradition and Creative Recycling, éd. G.H.M. Claassens et W. Verbeke, Louvain, Leuven University Press, 2006, p. 13-35.

13 Il sagit des manuscrits de Rouen, Bibliothèque municipale, manuscrit O.4 (qui sera dans un proche avenir consultable sur le site internet de la Bibliothèque de Rouen grâce à un feuilleteur réalisé par les membres de léquipe OEF) ; de Paris, Bibliothèque de lArsenal, manuscrit 5069 (consultable sur le site Gallica) ; et de Lyon, Bibliothèque municipale, manuscrit 742 (dont les enluminures sont visibles sur le site Numélyo). Il faut associer à cette première liste le manuscrit Thott 399 de la Bibliothèque royale de Copenhague.

14 Voir P. Bersuire, Reductorium morale (L. XV, Ovidius moralizatus), éd. J. Engels, Utrecht, 1962 ; F. Ghisalberti, LOvidius Moralizatus di Pierre Bersuire, Rome, 1933. Les manuscrits de lOvide moralisé illustrés par les images liminaires des dieux antiques sont les manuscrits suivants : Paris, BnF, fr. 373 ; Bibliothèque de Genève, manuscrit 176 (numérisé sur le site e-codices) ; Vatican, Bibliothèque apostolique vaticane, Reg. lat. 1480 (consultable sur le site digi.vatlib.it) ; Copenhague, Thott 399, qui savère donc « mixte ».

15 Cest-à-dire les manuscrits BnF, fr. 870, fr. 871, fr. 872 et fr. 19121 ; Londres, British Library, manuscrit Add. 10324 ; Berne, Bibliothèque de la Bourgeoisie, manuscrit 10.

16 Conservée à Cambridge dans deux manuscrits du Magdalene College, le volume 1 qui porte la cote Old Library F.4.34, et le volume 2 coté Pepys Library 2124. Voir la récente édition de R. J. Moll : William Caxton, The booke of Ovyde named Methamorphose, Toronto / Oxford, Pontifical Institute of Mediaeval Studies / Bodleian Library, 2013.

17 Les manuscrits de Paris (BnF, manuscrits français 871 et français 872), de Rouen (Bibliothèque Municipale, manuscrit O.4) et de Lyon (Bibliothèque Municipale, manuscrit 742).

18 Voir M.-R. Jung, « Aspects de lOvide moralisé », Ovidius redivivus. Von Ovid zu Dante, éd. M. Picone et B. Zimmermann, Stuttgart, M/P Verlag für Wissenschaft und Forschung, 1994, p. 149-172 ; J.-Y. Tilliette, « Lécriture et sa métaphore. Remarques sur lOvide moralisé », Ensi firent li ancessor. Mélanges de philologie médiévale offerts à Marc-René Jung, éd. L. Rossi, Alessandria, Edizioni dellOrso, 1996, vol. II, p. 543-558 ; Possamai-Pérez, LOvide moralisé, essai dinterprétation, p. 789-838.

19 Voir Possamaï-Pérez, LOvide moralisé, essai dinterprétation, p. 749-788.

20 Cette équipe, qui sest constituée sous les auspices du programme OEF, est dirigée par M. Besseyre et comprend, outre V. Rouchon du CIHAM, deux autres chercheurs qui ont participé au présent recueil, F. Clier-Colombani et R. Wolf-Bonvin.

21 Par exemple, les découvertes de cette équipe « Images » permettront de trouver une solution à la divergence dopinions concernant la chronologie relative des manuscrits Rouen, Bm O.4 et Paris, Bibliothèque de lArsenal 5069, ou à celle quon perçoit à la lecture de certains articles du présent recueil : F. Clier estime que le manuscrit Bm Lyon 742 est antérieur au codex Paris, BnF, fr. 871, alors que S. Douchet bâtit une partie de son argumentaire sur la thèse inverse.