Résumé : Aux livres XII et XIII de l’Ovide moralisé, Ajax et saint Jean-Baptiste sont appariés dans la moralisation. Cet article recontextualise ce passage dans la culture visuelle et spirituelle du premier xive siècle. On souligne le mélange de canonicité et d’audace qui donne sa tonalité particulière à l’œuvre. À travers le thème étonnant d’une compétition entre le Baptiste et le Christ, il est suggèré que l’auteur peut avoir trouvé sa source dans la querelle des Franciscains autour de l’usus pauper.