Résumé : La ballade 285 d’Eustache Deschamps surprend par la générosité de sa reconnaissance et de sa glorification de Chaucer comme traducteur pionnier qui a « transplanté » l’érudition latine et française en anglais et qui a « enluminé » l’Angleterre par sa science. Cette louange, loin d’irriter par son excès, a inspiré les émulateurs anglais de Chaucer, qui s’en font l’écho dans leur promotion de Chaucer comme premier enjoliveur ou « enlumineur » de la langue anglaise.