Résumé : La poésie anglaise de Charles d’Orléans s’inspire du langage de la solitude religieuse dans le but de suggérer une piste d’innovation poétique ; en dernière analyse, elle rejette toutefois la possibilité d’une esthétique de la poétique contemplative. Intégrer Charles d’Orléans à l’étude de la théologie vernaculaire permet d’envisager de nouveaux contextes pour la poésie du Duc et de comprendre comment la spéculation théologique peut engendrer une pratique formelle et esthétique.