Résumé : L’étude s’attache à examiner les risques que, non sans ironie, Molnar évoque et dissipe dans Quant à je (kantaje). Notamment, elle interroge les risques liés aussi bien à l’emploi d’une « langue fautive » qu’à la forme fragmentaire de ce texte, en démontrant que le « moi fôtif » représenté, se comportant comme un virus, court et déjoue les mêmes risques de l’agrégat : celui de ne pas trouver une langue apte à le représenter et celui de perdre sa cohérence et sa cohésion identitaire.