Résumé : L’article étudie le passage capital dans la production romanesque de Sophie Cottin, à travers l’analyse de ses ouvrages. Tandis que ses premiers romans sont dominés par la passion qui conduit à des solutions souvent scandaleuses, avec les romans de Mathilde (1805) et d’Élisabeth (1806) le sentiment religieux gagne sur celui de l’amour. Si ce changement correspond à des nouvelles circonstances politiques et culturelles, il est dicté surtout par des raisons esthétiques : la lecture d’Atala.