Résumé : La nuit apparaît comme le lieu de la communication entre l’homme et la nature, mais les synesthésies déséquilibrées des Correspondances déforment ce que Jankélévitch appelle « les noces de la conscience et de la nature ». Parfois elle se conjugue au gouffre dans sa valeur positive et négative ; elle accompagne la douleur et le cauchemar. Les nocturnes de Baudelaire sont urbains et s’opposent aux paysages au clair de lune. Dans Le Peintre de la vie moderne la nuit a pour cadre la grande ville et la création artistique.