Résumé : Une tradition française datant de la fin du XIXe siècle continue souvent à conditionner le réflexe d’une conception strictement linéaire de l’évolution lexico-sémantique des mots du français. L’étude du mot libertin montre qu’au contraire, en s’éloignant de cette conception qui privilégie l’hypothèse d’une polysémie plutôt que celle d’une homonymie, on atteint une histoire plus juste des événements lexicaux.