Résumé : Cet article est avant tout méthodologique. Il s’intéresse à une question largement étudiée, le contenu sémantique des noms déverbaux en français entre une lecture événementielle (activité, accomplissement ou achèvement au sens de Vendler (1967)) et une lecture résultative (état ou entité). Il développe quelques pistes pour qualifier les différentes acceptions possibles de ces noms en articulant plusieurs disciplines (morphologie, sémantique, lexicographie et lexicologie) et deux méthodologies d’étude (linguistique introspective et linguistique de corpus).