Résumé : Peut-on appliquer à des personnages fictifs les méthodes et principes des biographies rigoureuses ? Comment mêler la liberté qu’apporte le travail sur un individu imaginaire et les contraintes d’authenticité et de réalisme qu’appelle une narration fondée sur des sources historiques précises ? Et surtout, quel peut-être l’intérêt de ce croisement de genres ? À partir de deux exemples proustiens, le présent article tente de répondre à ces différentes questions.