Résumé : L’article se propose d’étudier la fortune de Nodier dans la Pologne romantique. La réception de son œuvre évolue au cours du xixe siècle : après 1830, à l’écrivain gothique et frénétique, on préfère l’aimable conteur et académicien. Outre le recensement de traductions, d’adaptations et de critiques parues dans la presse, l’article pose les jalons pour une étude de la présence nodiérienne dans les œuvres de trois « bardes » du romantisme polonais : A. Mickiewicz, J. Słowacki et Z. Krasiński.