Résumé : Peu de fantômes apparaissent dans les premiers récits nodiéristes, mais y domine une atmosphère spectrale. Une poétique de l’évanescence ou de la rémanence y privilégie les moments intermédiaires et les lieux frontaliers, y fabrique des choses et des êtres qui hésitent entre présence et absence. Une stylistique de l’indécidable caractérise les voix narratives qui s’élèvent d’outre-tombe. La spectralité tente ainsi de résoudre le décalage d’une littérature moderne hantée par le poids du passé.