Résumé : Cet article propose de mettre en évidence la récurrence des figures de proscrits dans les premiers récits de Nodier. Au vu de l’expérience que Nodier lui-même a fait de la proscription, il a semblé essentiel de voir comment l’auteur peignait ce personnage dans Les Proscrits, Thérèse Aubert, Jean Sbogar et Adèle. Cet article s’intéresse à la portée politique de cette figure et aux liens entre la proscription universelle de ce personnage et une certaine écriture nodiériste de l’exclusion.