Résumé : Charles Nodier consacre tout un pan de sa production à l’Histoire, en refusant de se dire historien. Il se veut le témoin d’une période riche en bouleversements de toutes natures. Le récit est donc la forme la plus conforme à cette posture. Il fait une exception notable avec Le Dernier banquet des Girondins, qu’il rédige sous une forme hybride proche de la scène historique sans se décider à en épouser tous les critères, proche du drame historique sans vouloir renoncer totalement à la narration.