Résumé : Mettant en évidence la variété des rapports entretenus entre textes et images dans les Voyages pittoresques et romantiques de Taylor et Nodier, cet article analyse l’évolution par laquelle l’« archéographie » y fit place à l’archéologie, progressant ainsi du pèlerinage sensible dans les ruines de l’ancienne France, source d’un premier émoi patrimonial, jusqu’aux velléités savantes d’une enquête monumentale conduisant alors à la redistribution du pittoresque historique caractérisant l’ouvrage.