Résumé :Le Censeur Européen (1817-1819), qui s’est avéré une véritable pépinière intellectuelle de la pensée libérale française comme le montrent les contributions d’Augustin Thierry, Charles Dunoyer et Charles Comte, témoigne d’une dégradation du statut de l’homme de lettres, volontiers assimilé à un parasite. L’article examine les modalités de cette dégradation qui permet a contrario de comprendre les revendications de Charles Nodier et sa défense de l’imagination dans La Fée aux Miettes.