Résumé : Alfred de Musset n’est certes pas le poète français le plus marqué par la vogue ossianique ; mais il n’en est que plus intéressant de suivre son évolution en la matière. Dans La Quittance du diable, il sacrifie à cette fascination écossaise qui fait ravage chez ses confrères. Mais très vite, le ton se fera ironique et deviendra pour lui l’occasion de prendre ses distances par rapport au catéchisme romantique. Ce sera le cas tout particulièrement dans Frédéric et Bernerette et Dupont et Durand.