Résumé :A priori, rien de plus éloigné du monde de Jules Barbey d’Aurevilly que la poésie d’Ossian. Cependant Barbey admire Burns et Scott, eux-mêmes dans la même sphère poétique que le barde écossais. Sa poétique du paysage permettra à Barbey de construire une Normandie toute ossianique dans Une vieille maîtresse ou de doter certaines de ses héroïnes – sur le mode ironique – des qualités de Malvina. Au-delà, c’est le principe même de la supercherie littéraire qui l’intéresse et fait de Barbey un lecteur d’Ossian.