Résumé : Gérard de Nerval, figure de poète voyageur, n’a pourtant jamais visité l’Écosse. Cependant, il subit, dans la sphère nodiériste, l’influence de cette contrée. Il écrit à quinze ans une « Poésie imitée d’Ossian », évoque les Stuarts via le château de Saint-Germain, puis laisse paraître une veine scottienne qui vient nourrir et féconder ses propres thématiques, comme le confirme l’un de ses plus illustres poèmes, El Desdichado et certaines visions d’Aurélia.