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Dictionnaires

Peintres et tableaux exposés cités* *comportant le numéro au catalogue et, pour certains, leur lieu actuel de conservation a. ACHENBACH, Oswald (Dusseldorf, le 2 février 1827 - Dussel- dorf, 1^' février 1905). — p. 64, 75. Formé à Dusseldorf par Schirmer et par son frère Andreas, il peint des paysages essentiellement italiens (baie de Naples, Rome, Florence, Sicile), riches en couleurs et animés par de nombreux personnages. Décoré par Napoléon III en 1863, il est nommé professeur à l'Académie de Dusseldorf où il enseigne jusqu'en 1872. Salon de 1859, n°12 : Le Môle de Naples. Paris, Musée d'Orsay. Récompense 1859 : médaille 3® classe. ALLEMAND, Louis Hector (Lyon, 5 mars 1809 - Lyon, 13 septembre 1886). — p. 123, 125. Élève de son père, dessinateur, et de sa mère, miniaturiste, influencé par l'École hollandaise et par Claude Lorrain, il expose, peintre et graveur, d'abord au Salon de Lyon en 1848, puis à Paris, peignant des paysages tourmentés, assez sombres. 11 publie en 1877 à Lyon des Causeries sur le paysage. Salon de 1859, n°32 : Le Chemin des Roches, à Craponne (Rhône). Récompense 1859 : mention honorable. AMAURY-DUVAL, Eugène Emmanuel Pineu-Duval (Montrouge, 16 avril 1808 - Paris, 25 décembre 1885). — p. 19, 28. Neveu de l'auteur dramatique Alexandre Duval, élève de Jean- Auguste Dominique Ingres, dont l'influence est visible dans son

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œuvre, tout autant que celle de l'école italienne préraphaélite découverte lors de ses voyages en Italie, il est l'auteur de nom- breux portraits. Au Salon de 1859, il en présente cinq (N°37 - 41). ANTIGNA, Jean Pierre A/exanc/re (Orléans, 7 mars 1817 - Paris, 26 février 1878). — p. 133, 135. Élève de François Salmon à Orléans, puis de Paul Delaroche à Paris, il choisit essentiellement pour ses premiers tableaux des sujets religieux, optant ensuite pour des sujets sociaux, passant, sous l'influence de Courbet, de l'école réaliste à l'école natura- liste, avant de revenir dans ses derniers tableaux à des sujets religieux à tendance symboliste. 11 fait de nombreux voyages en Espagne et en Bretagne. Salon de 1859 : N°61 : Scène de guerre civile. N° 62 : Baigneuses effrayées par une couleuvre. N° 63 : La Descente. N° 64 : Le Sommeil de midi. B. BARON, Henri Charles Antoine (Besançon, 23 juin 1816 - Genève, 11 septembre 1885). — p. 111, 112. 11 étudie avec Jean Gigoux, représentant de la peinture histo- rique. Après un voyage en Italie, il expose à partir du Salon de 1840. 11 peint des portraits et des scènes de genre, dans le style néo-baroque. Excellent coloriste et aquarelliste délicat, il colla- bore aussi avec des illustrateurs comme Johannot et Nanteuil, illustrant Fénelon, Boccace et l'Arioste. Salon de 1859 : réEntrée d'un cabaret vénitien où les maîtres peintres allaient fêter leur patron saint Luc. p. 56 (gravure sur bois parue dans L'Illustration, du 4 juin 1859, t. XXXlll, p. 388.) BARRIAS, Félix Joseph, (Paris, 13 septembre 1822 - Paris, 234 rue de Bruxelles, 4 janvier 1907) — p. 121, 126. Élève de son père, peintre en porcelaine et de Léon Cogniet, il expose des portraits au Salon de 1840. Prix de Rome en 1844, peintre académique, il peint des tableaux historiques représen- tant des scènes antiques, médiévales ou contemporaines, ainsi que plusieurs plafonds de l'Opéra de Paris et des scènes reli- gieuses dans des églises, en France ou à l'étranger (Londres et

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Saint-Pétersbourg). Il a aussi illustré de nombreuses œuvres lit- téraires. BAUDIT, Amédée (Genève, 1®*^ mai 1825 - Bordeaux, 13 sep- tembre 1890) — p. 133, 136. Peintre de paysages (essentiellement dans les provinces fran- çaises) et de natures mortes. Élève de Diday à Genève, il débute au Salon de 1852.11 s'établit à Bordeaux dès 1867. Salon de 1859, n°163 : Le Viatique en Bretagne (Morbihan) Acheté pour être donné en lot dans une tombola. (Gravure sur bois de H. Linton parue dans Le Monde illustré du 6 août 1859, t. V, p.84). Récompense 1859 : médaille 3^ classe BAUDRY, Paul Jacques Aimé (La Roche-sur-Yon, 7 novembre 1828 - Paris, 17 janvier 1886) — p. 45, 46, 47, 57. Élève de Drolling à l'École des Beaux-Arts de Paris, Grand Prix de Rome en 1850, il peint de nombreux portraits et des scènes d'histoire. Son séjour en Italie, entre 1850 et 1856, lui inspire des œuvres influencées par le Corrège et le Titien. C'est à lui que Napoléon III confie la décoration du grand foyer de l'Opéra de Charles Garnier. Il décore de même plusieurs grands hôtels pari- siens et le château de Chantilly. Peintre académique, il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1870. Au Salon de 1859 : N° 169 : Petite fille, Guillemette, étude. Coll. particulière. N°167 : Portrait de M. Jard Panuillier. Coll. particulière. N°165 : Madeleine pénitente. Nantes, Musée des Beaux-Arts. N°166 : La Toilette de Vénus. Bordeaux, Musée des Beaux-Arts. N°168 : Portrait de M. Vilgruy. Coll. particulière. BÉNOUVILLE, Léon François (Paris, 30 mars 1821 - Paris, 16 février 1859) — p. 123. Élève, avec son frère aîné, Jean Achille, des peintres Picot et Léon Cogniet, il débute au Salon de 1838. Grand prix de Rome en 1845, peintre de sujets religieux et de scènes antiques, il exé- cute aussi des portraits. Il est l'auteur, avec Amaury-Duval, des fresques décoratives de l'église de Saint-Germain-en-Laye. Il meurt quelques semaines avant le Salon. Le Catalogue raisonné de ses œuvres a été réalisé par Madeleine Aubrun. Salon de 1859 ;

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N°228 : Portrait de Mme LB. et de ses deux enfants. Paris, coll. Pierrey-Laforest. Ce tableau a été interrompu par la mort d'un des enfants. N°227 : Jeanne d'Arc p. 123. Reims, Musée Saint-Denis N°226 : Sainte Claire recevant le corps de Saint François d'Assise Chantilly, Musée Condé. BERCHÈRE, Narcisse (Étampes, 11 septembre 1819 - Asnières, 20 septembre 1891) — p. 143, 144.^ Fils d'un marchand meunier d'Étampes, il étudie aux Beaux- Arts avec Renoux et Rémon, mais est bientôt influencé par les maîtres de l'Ecole de Barbizon, Théodore Rousseau et Corot, pei- gnant de nombreux paysages de sa région. Il voyage en Espagne, en Egypte et découvre le Moyen-Orient et la Grèce. Ferdinand de Lesseps le choisit comme peintre-décorateur de la Compagnie de Suez. En 1869, il va en Egypte avec l'impératrice Eugénie et d'autres peintres, dont Fromentin. Toute la dernière partie de sa production est essentiellement orientaliste. Salon de 1859 : N° 235 : le Simoun p. 144. N° 236 : Les Colosses de Memnon et la plaine de Thèbes pendant l'inondation du Nil p. 144. N°238 : Douar ; désert du Sinaï ; effet du soir p. 144. Récompense 1859 : médaille 3® classe. BERTAUT, Marie Henriette Eulalie (Paris, 19 avril 1822, décédée après 1863) — p. 139, 140. Élève de Giraud et de Nanteuil, peintre d'histoire, de genre et portraitiste, elle débute en 1851 au Salon auquel elle participe jusqu'en 1863. Salon de 1859 : N°246 : Funérailles de Buon del Monte, Musée des Beaux-Arts, Marseille p. 139, 140. Sujet tiré de Impressions de voyage. Une année à Florence d'Alexandre Dumas (1841). BLEIN, François ou Francis (Rennes, P' septembre 1827 - Rennes, 26 juillet 1866). — p. 133, 141, 142. Elève de Picot, peintre de paysages d'après nature, il débute au Salon de 1852, exposant des paysages de Sologne et de la forêt de Fontainebleau. Salon de 1859 :

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N°282 : Le Matin dans la lande. Rennes, Musée des Beaux-Arts p. 142. N°283 : Après l'orage, en Bretagne p. 141, 142. BONHOMME, Ignace François/Joseph/(Paris, 15 mars 1809 - Paris, ^'octobre 1893) — p. 148, 149. Formé classiquement à FÉcole des Beaux-Arts, il se rallie aux idées saint-simoniennes, s'intéressant dès lors au travail des hommes et surtout à la haute industrie des métaux : il peint des scènes représentant des forges en pleine activité (les Forges d'Abainville dans la Meuse, que Dumas semble confondre avec Philippeville, ou celles du Creusot). Les panneaux qu'il a exécu- tés en 1854, pour illustrer les progrès de l'industrie moderne, à l'École des Mines, ont été détruits en 1905 par le directeur de l'époque. Salon de 1859 : N°296 : Histoire de la métallurgie : La Houille, la Fonte, le Fer, les Machines p. 149. Le Marteau à pilon ; p. 149. Les Laminoirs à rail. p. 149. BONVIN, François (Vaugirard, 22 novembre 1817 - Saint-Ger- main-en-Laye, 19 décembre 1887). — p. 20, 110, 119, 120. Peintre et graveur, d'origine modeste, il est d'abord ouvrier typographe, puis employé à la préfecture de police, étudiant dans les musées les maîtres flamands et hollandais qu'il imite volontiers dans sa peinture de genre. Après 1848, il se consacre essentiellement à la peinture de paysages. Ami de Courbet, il organise dans son atelier une exposition préfigurant le salon des Refusés. Devenu aveugle à la fin de sa vie, il est soutenu par ses amis qui organisent une exposition et une vente à son bénéfice. BOULANGER, Louis (Vercelli, Piémont, 11 mars 1806 - Dijon, 5 mars 1867) —p. 28, 101, 110, 113, 114, 115, 127, 130, 145. Élève de Lethière et d'Achille Devéria, ami d'Eugène Devéria et de Victor Hugo, pour qui il dessine des costumes de théâtre, il est le peintre romantique par excellence, après le vif succès de son Supplice de Mazeppa au Salon de 1827. Portraitiste de nombreuses personnalités contemporaines, il est l'ami intime de Dumas, décorant l'appartement lors du bal de 1833, l'accom- pagnant en Espagne en 1846, étant en 1856 témoin au mariage de Marie Dumas, qu'il a accueillie dans son atelier en 1853. En

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A 1860, il est nommé directeur de rEcoIe des Beaux-Arts de Dijon. II expose en 1859 quatorze tableaux, parmi lesquels des illustra- tions de Shakespeare et de Cervantès et des portraits : Salon de 1859 : N° 360 : Portrait d'Alexandre Dumas fils. N° 363 : Portrait de M. Granier de Cassagnac. Récompense 1859 : médaille 3^ classe. BRENDEL, Albert Heinrich (Berlin 7 juin 1827 - Weimar, 28 mai 1895.) —p. 133, 141. Peintre animalier allemand, il vient en 1851 à Paris, où il tra- vaille avec Thomas Couture et Filippo Palizzi. II voyage ensuite en Italie et en Sicile, avant de résider à Paris de 1854 à 1864, fréquentant à Barbizon Théodore Rousseau, Millet et Troyon. Reconnu en France comme en Allemagne, il retourne à Berlin en 1869, puis se fixe en 1875 à Weimar, où il est nommé directeur de rÉcoIe artistique. Salon de 1859 : N° 405 : Le Départ des champs. N°407 : Une bergerie. N°408 : Un groupe de moutons. Récompense 1859 : rappel médaille 3® classe. BRETON, Jules Adolphe Aimé Louis, (Courrières, Pas-de-Calais, 1®' mai 1827 - Paris, 5 juillet 1906). — p. 51, 57, 59, 90. Formé en Belgique, à Gand et à Anvers, élève de Drolling à l'École des Beaux-Arts de Paris, il débute au Salon de 1849, après avoir participé à la Révolution de février 1848. Poète et ami des Parnassiens, il est considéré comme l'un des premiers peintres paysans, connaissant une grande popularité de son temps et encore aujourd'hui aux États-Unis. II est nommé membre de l'Académie des Beaux-Arts en 1886. Au Salon de 1859 : N°410 : Plantation d'un calvaire, Lille, Musée des Beaux-Arts (un temps déposé à Paris au Musée des Arts et Traditions populaires). N°409 : Le Rappel des glaneuses, Paris, Musée d'Orsay. N°412 : Une couturière, Paris, coll. particulière. N°411 : Le Lundi. Saint-Louis/Missouri, Washington University Gallery of Art. Récompense 1859 : médaille U® classe.

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BRION, Gustave (Rothau, 24 octobre 1824 - Paris, 5 novembre 1877).— p. 122. Peintre et illustrateur, formé à PÉcoIe de dessin de Strasbourg, élève de Gabriel Guérin, Il peint des scènes de genre et des pay- sages alsaciens et folkloriques. Débutant au Salon en 1847, il est surtout connu comme illustrateur des œuvres de Victor Hugo {Notre-Dame de Paris, Les Misérables). Salon de 1859 : N°418 : Un enterrement (Bords du Rhin). Récompense 1859 : rappel médaille 2® classe. BROWNE, Sophie Henriette Louise de Boutellier, Mme Jules de Saux, Mme Henriette (Paris, 16 juin 1829-1901). — p. 20, 66, 67, 104. ~ y» Elève d'Emile Perrin et de Chaplin, elle débute au Salon de 1853 et pratique avec succès peinture et gravure. Auteur de nombreux tableaux empruntés à la vie des Arabes du Nord de l'Afrique, elle est considérée comme une des femmes peintres pionnières dans la peinture orientaliste. Salon de 1859 : N° 433 : Les Sœurs de charité, Hambourg, Kunsthalle, en partie transposition d'un tableau de Gabriel Metsu, L'Enfant malade (Rijksmusem d'Amsterdam). N° 437 : Portrait de Mme de G. N° 436 : La Pharmacie, Intérieur N° 434 : Une sœur, Liverpool National Museum. N° 435 : La Toilette. Ce tableau appartenait à l'impératrice Eugénie. Récompense 1859 : rappel médaille 3^ classe. c. CABANEL, Alexandre (Montpellier, 28 septembre 1823 - Paris, 23 janvier 1889) — p. 121. Élève de Picot à l'École des Beaux-Arts, second prix de Rome en 1845, il passe plusieurs années à Rome à la Villa Médicis. Après le succès de sa Naissance de Vénus, il est nommé en 1863 professeur à l'École des Beaux-Arts et est élu membre de l'Acadé- mie des Beaux-Arts. 11 acquiert une grande notoriété par ses por- traits mondains et académiques de femmes de la bonne société. 11 décore également bon nombre d'édifices privés et publics.

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Représentant le plus célèbre de l'École académique du Second Empire, dite de style « pompier », ennemi des naturalistes et des impressionnistes, il est entre 1868 et 1888 dix-sept fois membre du jury du Salon. Salon de 1859 : N° 465 : La Veuve du maître de Chapelle (Gravure sur bois parue dans Le Magasin pittoresque de juillet 1859, t. V, p.61). CABAT, Louis Nicolas (Paris, 6 décembre 1812 - Paris, 13 mars 1893) —p. 84, 85. Élève de Camille Fiers, peintre paysagiste, aquarelliste, graveur, membre de l'Académie de San Luca de Rome et de l'Académie des Beaux-Arts en 1867, il est directeur de l'Académie de France à Rome de 1878 à 1884. La plupart de ses paysages évoquent la province française ou les environs de Rome, parmi lesquels d'innombrables sous-bois. Salon de 1859 : N° 468 : L'Étang des bois CARAUD, Joseph (Cluny, 5 janvier 1821 - Paris, 32bis rue d'Or- sel, 12 novembre 1905). — p. 144, 145. 11 expose ses premières peintures au Salon de 1843, avant d'en- trer à l'École des Beaux-Arts où il suit les cours d'Abel de Pujol et de Charles Muller. Après des voyages en Italie et en Algérie, il expose surtout des portraits et des tableaux à sujets italiens, puis orientaux. Par la suite il peint essentiellement des scènes de genre inspirées des œuvres des peintres du XVllP siècle (Frago- nard, Greuze, Watteau), où il soigne le détail du costume ou de l'attitude. Ses œuvres sont pour la plupart conservées dans des collections particulières. Salon de 1859 : N°490 : Une représentation c/'Athalie devant le roi Louis XIV (Gravure sur bois parue dans le Magasin pittoresque de janvier I860, t. XXVIII, p. 20.). N° 491 : Louis XV et madame Dubarry, NM92 : La Lettre de recommandation. N° 493 : Le Billet surpris. Récompense 1859 : médaille 3^ classe. CAUDRON, Jules Désiré (Paris, 22 octobre 1816 - Abbeville, 18 décembre 1877) — p. 143, 147. Peintre et sculpteur, il entre à l'École des Beaux-Arts de Paris

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OÙ il est l'élève de David d'Angers, exposant au Salon, de 1842 à 1867. Nombre de ses œuvres sont conservées au Musée d'Abbe- ville. Salon de 1859 : N° 3126 : L'Innocence cachant l'Amour dans son sein, statue. 11 expose également des toiles au Salon de 1859 (n°523-529). CHAPLIN, Charles (Les Andelys le 8 juin 1825 - Paris, 20 jan- vier 1891). — p. 28, 143. Élève de Drolling et de l'École des Beaux-Arts, ce peintre et graveur d'origine anglaise, naturalisé en 1887, débute au Salon de 1845. Il se fait une grande réputation comme portraitiste, mais peint aussi des paysages et des sujets religieux. Très appré- cié de l'impératrice Èugénie, il est chargé de décorer la salle de bains à l'Elysée (1861-1865), mais d'autres peintures décoratives ornaient certains salons des Tuileries et de nombreux apparte- ments privés. Premières roses, tableau exposé en 1857. Salon de 1859 : N°547 : L'Astronomie, panneau décoratif pour l'Hôtel du Duc d'Hamilton. N° 548 : La Poésie (^erreur de Dumas, qui l'appelle la Peinture^. CHATROUSSE, Emile François (Paris, 6 mars 1829 - Paris, 12 novembre 1896) — p. 143, 147. Sculpteur, élève de Rude et d'Abel de Pujol, il débute au Salon de 1848.11 réalise des statues pour différentes églises (Saint-Eus- tache, la Trinité, Saint-Ambroise) et pour des bâtiments officiels (Conseil d'État, Hôtel de ville. Théâtre du Châtelet). 11 est aussi critique d'art dans différents journaux {L'Artiste, Le Pays, Le Bien public. Le National). Salon de 1859 : N°3135 : Héloïse et Abailard, groupe en marbre. N° 3134 : L'Art chrétien, statue en plâtre, projet pour la cour du Louvre. N°3133: La Résignation, statue en marbre, Église Saint- Eustache. Récompense 1859 : mention honorable. CHAVET, Victor Joseph (Pourcieux, Var, 21 juillet 1822 - Le Creusot, 16 juillet 1906). — p. 98, 106. Décorateur dans l'atelier de Cicéri, puis élève de Pierre Révoil

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et de Roqueplan, peintre de genre (sujets du XVIII^ siècle), por- traitiste influencé par Meissonnier et par les petits maîtres hol- landais du XVll^ siècle, il débute au Salon de 1846. CLÉSINGER, Jean-Baptiste, dit Auguste (Besançon, 22 octobre 1814 - Paris, 5 janvier 1883) p. 85, 86, 87, 143, 146. Elève de son père, et, pendant un court moment, de David d'Angers, il anime ses sculptures d'un mouvement dramatique qui le range parmi les romantiques. Il acquiert la célébrité avec sa Femme piquée par un serpent exposée au Salon de 1847, et, en 1848, réalise un buste colossal de la Liberté et une statue de la Fraternité. 11 ne dédaigne pas à ses heures la peinture. Salon de 1859 : (peintures) N° 629 : Eve dans le paradis terrestre est tentée pendant son sommeil. N° 630 : Isola Farnèse ; campagne de Rome Coll. particulière. N°631 : Castel Fusana, Campagne de Rome Coll. particulière. (sculptures) N°3142: Zingara, statue en marbre. Bronze au Musée de Grenoble. N°3149: Taureau romain acheté par Napoléon 111 pour le château de Saint-Cloud. Aujourd'hui disparu. Bronze correspondant au marbre exposé à Los Angeles, County Museum. N°3148 : Napolitaine des montagnes. N°3147 : Romaine, Buste en marbre. Musée d'Orsay. N°3145 : Tête de Christ, Marbre. Musée de Mont-de-Marsan. N°3143 : Sapho terminant son dernier chant, statue en marbre. Saint-Pétersbourg, Ermitage. N° 3144 : Jeunesse de Sapho, marbre. N°3146 : Charlotte Corday, buste en marbre. COMTE, Pierre Charles (Lyon, 23 avril 1823 - Paris, 28 novem- brel895). — p. 98, 109, 110. Peintre de genre et d'histoire, formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon, il devient à Paris, l'un des meilleurs élèves de Robert- Fleury. 11 illustre dans quelques-uns de ses tableaux les épisodes de la vie du roi Henri 111 et les mœurs de la cour des Valois. Henri III à Blois.

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Salon de 1859 : N°671 : Le Cardinal de Richelieu. Sujet emprunté, semble-t-il, au Cinq-Mars d'Alfred de Vigny. N° 670 : Alain Chartier et Marguerite d'Ecosse. COROT, Jean-Baptiste ou Camille (Paris, 17 juillet 1796 - Paris, 56 de la rue du Faubourg-Poissonnière, 22 février 1875). — p. 126, 127. Élève de Michallon et de Victor Bertin, il débute au Salon de 1827, sans grand succès, n'étant reconnu par la critique, et notamment par Baudelaire, que dans les années 1840, comme l'un des meilleurs paysagistes modernes, avec une connotation poétique qui fait sa particularité. En 1859, Corot expose sept tableaux (n°688-694). CURZON, ?di\\\ Alfred de (Moulinet, Vienne, 7 septembre 1820 - 4 juillet 1895). — p. 94, 98, 106. Élève de Drolling et de Cabat à l'École des Beaux-Arts, deuxième prix de Rome en 1849, il voyage en Italie et en Grèce, en rapportant des paysages et des scènes de genre. Salon de 1859 : N° 741 : Psyché. Paris, Musée d'Orsay Récompense 1859 : rappel médaille 2^ classe. D. DAUBIGNY, Charles François (Paris, 15 janvier 1817 - Paris, 19 février 1878). — p. 29, 36, 68, 82, 83, 84, 93. Élève de son père, puis admis dans l'atelier de Paul Delaroche, il débute au Salon de 1838. S'inspirant des maîtres paysagistes hollandais du XVII® siècle, il se lie à partir de 1843 avec Corot et l'école de Barbizon et se met à peindre des paysages. 11 fait une grande carrière de peintre en plein air, et, en 1857, il achète même une péniche pour naviguer sur l'Oise et sur la Seine. Sa peinture, simple et franche, fait un lien entre le réalisme et le préimpressionnisme. Salon de 1859 : N° 766 : Les Graves au bord de la mer, à Villerville (Calvados) Marseille, Musée des Beaux-Arts. Une version plus petite est conservée dans les Collections du musée du Louvre. N° 767 : Les Bords de l'Oise Bordeaux, Musée des Beaux-Arts.

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N° 768 : Soleil couchant N° 769 : Lever de lune. N° 770 : Les Champs au printemps. Récompense 1859 : rappel médaille classe. DAUZATS, Adrien (Bordeaux, 16 juillet 1804 - Paris, 18 février 1868).— p. 96, 121, 129, 130. Élève de Michel Julien Gué, il est choisi par le baron Taylor pour illustrer, à partir de 1827, comme peintre, graveur et des- sinateur, les Voyages pittoresques et romantiques dans l'Ancienne France. 11 accompagne Taylor dans ses missions en Égypte (acqui- sition des obélisques de Thèbes) et dans tout le Moyen Orient, voyage évoqué dans Quinze jours au Sinaï (écrit par Dumas sur des notes fournies par Dauzats) qui détermine sa vocation de peintre orientaliste. Salon de 1859 : N° 778 : La Cour de la maison Coussifa, au Caire. Dauzats expose trois autres tableaux au Salon de 1859. DE COCK, César (Gand, 23 juillet 1823 - Gand, 16 juillet 1904). Paysagiste et graveur — p. 29. Elève de l'Académie de Gand et de Félix de Vigne, il reçoit à Paris les conseils de Corot et s'apparente à l'École de Fontaine- bleau - on le surnomme « le frère flamand de Corot ». 11 est en même temps excellent musicien, chanteur et violoniste : il est en 1855 chantre à Saint-Roch et violoniste dans l'orchestre du Théâtre du Châtelet. Parallèlement il continue sa carrière de pay- sagiste, exposant une toile au Salon de 1859 (n°633), tandis que son frère Xavier (Gand, 1818 - Deurle, 1896), établi à Paris depuis 1852 et familier de l'École de Barbizon, expose six paysages. Récompense 1859 : mention honorable DE DREUX, Pierre Alfred Dedreux, dit (Paris, 23 mars 1810 - Paris, 5 mars 1860). — p. 121, 122, 123. Élève de Cogniet, admis dans l'atelier de Géricault, il débute au Salon de 1831 avec des chevaux. Portraitiste de l'aristocratie, il exécute un certain nombre de portraits « à cheval ». La critique voyait dans sa peinture une descendance quelque peu dégénérée de Géricault. 11 expose deux tableaux (792- 793) au Salon de 1859.

DELACROIX, Eugène (Saint-Maurice, 26 avril 1798 - Paris, 13

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août 1863). — p. 17, 18, 19, 28, 30, 31, 32, 33, 36, 37, 40, 55, 56, 57, 66, 88, 107, 111, 124, 127, 128, 129, 150. Élève de Guérin, il est considéré comme l'artiste majeur de la peinture romantique. Peintre d'histoire, proche des poètes qu'il a abondamment illustrés, mais aussi peintre animalier et orien- taliste, il est élu, après de nombreux échecs, membre de l'insti- tut en 1857. Attaqué par la critique, mais ardemment défendu par Théophile Gautier et par Baudelaire, il contribue aussi à l'art monumental et officiel en décorant la Chambre des Députés et le Luxembourg, ainsi qu'une chapelle de Saint-Sulpice. Au Salon de 1859 : N°819 : La Montée au Calvaire ; Le Christ succombant sous la croix. Metz, Musée municipal. Prévu pour une chapelle de Saint- Sulpice mais non réalisé. N° 820 : Le Christ descendu au tombeau. Buenos Aires, Collection Santamarina. N°821 : Saint Sébastien secouru par les saintes femmes Eau forte de Flameng parue dans la Gazette des Beaux-Arts, 1859,1.11, p. 138 - Londres, Marlborough Fine Art Ltd. N°822: Ovide en exil chez les Scythes ; Londres, National Gallery. N° 823 : Herminie et les bergers ; Stockholm, Musée National. N°824 : Rebecca enlevée par le templier, pendant le sac du château de Frondebœuf ; illustration du chapitre XXVlll ddvanhoé de Walter Scott, sujet déjà traite par Delacroix en 1846. Paris, Musée d'Orsay. N° 825 : Hamlet devant le cadavre de Polonius (Hamlet et Horatio au cimetière^ Paris, Musée d'Orsay. N°826 : Les Bords du fleuve Sebou dans le Maroc. Londres, Artemis Group. DELVILLE-CORDIER, Aimée Eugénie (Paris, IP, 10 avril 1822 - Paris, 19 quai Saint-Michel, 5^, 2 février 1899). — p. 143-146. Miniaturiste, fille de Marie Madeleine Delville. elle expose de 1853 à 1882. Au Salon de 1859, elle expose sept miniatures (n°840). File meurt célibataire. DFSGOFFF, Alexandre Biaise Dumont-Desgoffe, dit (Paris, 17 janvier 1830 - Paris, 2 mai 1901) — p. 106, 107. Quelquefois confondu avec son oncle, le paysagiste Alexandre Desgoffe, élève et collaborateur d'Ingres, il est lui l'élève de

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Flandrin et de Bouguereau à l'Ecole des Beaux-Arts. 11 débute au Salon de 1857, expose des tableaux représentant des objets et des natures mortes, peints avec minutie et une certaine précio- sité. 11 expose au Salon de 1859 quatre natures mortes (n°851 - 854). DESHAYES, Eugène (Paris, P' janvier 1828 - Paris, 42 boule- vard de Rochechouart, 18^, 30 mars 1891). — p. 143, 144. Peintre de paysages, élève de son père Jean Eléazard Deshayes, il expose au Salon, de 1848 à 1867, surtout de petites études, subissant l'influence visible de Corot et de Boudin. DEVILLY, Louis Théodore (Metz, 28 octobre 1818 - Nancy, 24 novembre 1888). — p. 65, 66, 91. Peintre de l'Ecole de Metz (il a collaboré avec Maréchal pour la réalisation de vitraux), et élève de Paul Delaroche, il se signale avant tout par ses sujets militaires, bien qu'ayant abordé à peu près tous les genres. En 1866, il est nommé directeur de l'École de dessin de Metz ; en 1871, il est conservateur du Musée de Nancy et, en 1882, il est nommé directeur de l'École régionale des Beaux-Arts de Nancy. Au Salon de 1859 : N°883 : Le Marabout de Sidi-Brahim : ce tableau, conservé à Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, est en dépôt à la Faculté de Médecine de la ville. DE WINTER, Louis (Anvers, 23 mars 1829 - Anvers, 19 jan- vierl900) — p. 64, 74, 75. Élève de l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers, il peint des marines et de figures. Au Salon de 1859 : N°885 : Marine au clair de lune. N° 886 : Marine. Récompense 1859 : rappel médaille 3^ classe. DIAZ DE LA ΡΕΝΑ, Narcisse Virgile (Bordeaux, 20 août 1807 - Menton, 18 novembre 1876). — p. 35, 36, 40, 41, 54, 55, 77, 78. D'origine espagnole, commençant par la peinture sur porce- laine il peut être considéré comme autodidacte, malgré quelques cours avec François Souchon. Admirateur de Delacroix et de Victor Hugo, il se rallie au mouvement romantique, prenant des sujets orientaux et médiévaux, il débute au Salon de 1831. Après

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1837, inspiré par Théodore Rousseau, il peint aussi des paysages peuplés de personnages mythologiques ou historiques, qui rem- portent un grand succès. Sa touche de coloriste prépare la voie à l'impressionnisme. Le Salon de 1859 est le dernier auquel il par- ticipe. Au Salon de 1859 : N°887 : Galathée, eau-forte de Charles ; gravure de J. Jacquet. N° 888 : L'Éducation de Vamour. Londres, Wallace Collection (?) N°889 : Vénus et Adonis. Eau-forte de Charles. Une version plus petite, figure dans les Collections du Louvre. Caen, Musée des Beaux-Arts N°890 : L'Amour puni. Plusieurs tableaux sur le même sujet (Lille, Wallace Collection, Louvre, Orsay) Eau-forte de Charles, BN Estampes. N° 891 : N'entrez pas. Musée du Louvre ? N° 892 : La Fée aux joujoux Lithographie de J. Laurens. N° 893 : La Mare aux vipères. Nombre infini de « mares » de toutes sortes. On en trouve au Louvre et au Musée Mesdag de La Haye. N° 894 : Portrait de Mme A.F. N° 895 : Portrait de Mme S. DUBOIS, Louis, comte (Bruxelles, 1830-Schaerbeek, 28 avril 1880). — p. 29, 75, 98, 105 Elève de Thomas Couture à Paris, peintre de figures, de por- traits, de paysages, d'animaux et de natures mortes, fondateur de la Société Libre des Beaux-Arts en Belgique, il défend en Bel- gique l'esthétique de Courbet. Ses œuvres sont peu nombreuses. Salon de 1859 : N° 927 : Le Lendemain de la fête. N° 928 : Un enfant de chœur. N° 929 : Des Cigognes dans un marais de la Campine limbourgeoise. Musée de Tournai. DUBUFFE, Edouard Louis Dubufe ou (Paris, 31 mars 1819 - Ver- sailles, 11 août 1883). — p. 98, 99. Fils et élève de son père, Claude Dubuffe, et de Paul Delaroche, il expose au Salon, de 1839 à 1879, des portraits et des scènes de genre et d'histoire, présentant cinq portraits au Salon de 1859 (938-942). Son fils Guillaume (1853-1909), spécialisé dans la déco-

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ration intérieure et les sujets de genre, est l'auteur du plafond du Foyer du public de la Comédie-Française. E. EUDE, Jean Louis Adolphe (Arès-Espéran, Hautes-Pyrénées, 20 novembre 1818 - Paris, 8 avril 1889). — p. 143, 147. Sculpteur, élève de David d'Angers, il débute au Salon de 1847. Célèbre pour un certain nombre de bustes, notamment ceux de Mozart pour le Conservatoire de musique de Paris ou du maré- chai Soult pour la colonne de la Grande armée à Boulogne. Salon de 1859 : N°3222 : Omphale, statue commandée pour la Cour du Louvre. Placée dans le Jardin des Tuileries, elle a été brisée en 1879. Récompense 1859 : médaille de 3® classe. p. FAUVELET, Jean-Baptiste (Bordeaux, 9 juin 1819 - Chartres, 14 mars 1883). — p. 98, 106. Élève de Delacour, peintre et lithographe, il expose au Salon de 1845 à 1870, essentiellement des natures mortes, des paysages et des scènes de genre. FICHEL, Eugène Benjamin (Paris, 30 août 1826 - Paris, 2 février 1895). — p. 98, 106. Elève à l'Ecole des Beaux-Arts, dès 1841, de Drolling et de Paul Delaroche, il débute comme comédien à l'Odéon en 1847. Après un voyage à Rome, il expose au Salon de 1849.11 passe du genre historique aux petites scènes de genre, à la manière de Meissonnier. 11 présente sept scènes de genre au Salon de 1859. FLANDRIN, Hippolyte Jean (Lyon, 23 mars 1809 - Rome, 21 mars 1864). — p. 28, 51, 59, 60, 90. Élève à Lyon de Magnin, ainsi que du sculpteur Legendre-Héral et du peintre animalier Duclaux, il devient à Paris, l'un des élèves préférés d'Ingres et remporte le grand prix de Rome en 1832 en peinture historique. Très influencé par Raphaël, il se tourne vers la peinture religieuse, réalisant les peintures murales de l'église Saint-Germain-des-Prés (1839-1863). Ses portraits, dans le style d'Ingres, lui valent une solide réputation. 11 est membre

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de l'Institut en 1853. Son œuvre se distingue par la correction et la finesse de son dessin, mais aussi par une certaine monotonie. 11 présente trois portraits au Salon de 1859 ; son frère Paul (1811- 1902), peintre en paysages historiques, en présente seize. FORTIN, Charles (Paris, 12 juin 1815 - Paris, 19 octobre 1865). — p. 90, 108. Fils du sculpteur, peintre et lithographe Augustin-Félix Fortin, élève de Roqueplan et de Beaume, fixé à Nantes à partir de 1838, il peint des paysages et des scènes de genre. 11 expose au Salon de 1835 à 1865, essentiellement des scènes de la vie en Bretagne et en Normandie. Récompense 1859 : rappel médaille classe. FRANCESCHl, Louis Julien, dît Jules (Bar-sur-Aube, 11 janvier 1825 - Paris V septembre 1893). — p. 97, 143, 148. Fils d'un plâtrier, élève de l'Ecole de Dessin de Besançon, puis de Rude, à partir de 1841, il débute au Salon de 1848. 11 a colla- boré à la décoration sculpturale de nombreux bâtiments publics parisiens, par exemple la statue de saint Sulpice à l'église qui lui est consacrée, des bustes, des statues et des bas-reliefs. Ses portraits sont proches du style de Carpeaux. Salon de 1859 : N°3236 : Andromède p. 148. Statue en pierre. Modèle en plâtre au Musée de Troyes. Récompense 1859 : mention honorable FRÈRE, Pierre Edouard fils (Paris, 10 janvier 1819 - Écouen, 20 mai 1886). — p. 98, 107, 108. Élève de Paul Delaroche à l'École des Beaux-Arts en 1836, il expose des scènes de genre au Salon de 1842 à 1886, ainsi qu'à Londres de 1868 à 1885. Salon de 1859 : N°1141 : La Prière. Musée de Chartres. FROMENTIN, Eugène Samuel Auguste (La Rochelle, 24 octobre 1820 - Saint-Maurice, Charente-Maritime, 27 août 1876.) — p. 95, 110, 115, 116, 117, 118, 119, 143. Élève de Rémond et de Cabat, peintre orientaliste largement influencé par Delacroix, Decamps et Marilhat, il puise une bonne partie de ses sujets en Afrique du Nord, but de ses nombreux

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voyages. C'est également un écrivain de grande valeur, non seu- lement par ses récits de voyages {Un Eté au Sahara et Une année au Sahel) et ses critiques d'art {Les Maîtres d'autrefois), mais par son roman Dominique (1862). Au Salon de 1859 : N° 1175 : Souvenir de l'Algérie, Alger, Musée des Beaux-Arts. N° 1173 : Une rue à El-Aghouat, Douai, Musée « La Chartreuse ». N° 1174 : Lisière d'oasis pendant le sirocco. N° 1176 : Audience chez un Califat, anciennement Philadelphie, coll. Widener. N° 1172 : Bateleurs nègres dans les tribus, p. 20. Récompense 1859 : Médaille P® classe. G. GENDRON, Jules Ernest Auguste (Paris, 17 mars 1817 - Paris, 12 juillet 1881). — p. 98, 105, 106.^ Élève de Paul Delaroche à l'École des Beaux-Arts à partir de 1837, il débute au Salon de 1840 et établit sa réputation de peintre d'histoire. Après un séjour de trois années en Italie, il continue à exposer très régulièrement au Salon jusqu'en 1877.11 est chargé par le gouvernement du Second Empire de la décora- tion de plusieurs édifices publics (Cour des Comptes, préfecture de Versailles). Peintre habile et érudit, il peint également des sujets fantastiques {Les Willis^. Salon de 1859 ; N° 1231 : La Délivrance « sujet tiré des contes de fées » (+ deux autres tableaux). GÉRÔME, Jean Léon (Vesoul, 11 mai 1824 - Paris, 10 janvier 1904). _ p. 38, 48, 51, 52, 53, 60, 145. Élève de Paul Delaroche, qu'il accompagne à Rome en 1844, il est, par sa manière, proche de celle d'Ingres, le représentant le plus célèbre de l'école néo-antique et de l'école ethnographique. Professeur à l'École des Beaux-Arts dès 1863, il abandonne la peinture pour la sculpture à partir de 1878. Au Salon de 1859 : N° 1239 : Le Roi Candaule, Museo d'Arte, Ponce, Puerto Rico. N° 1237 : César, Walters Art Museum, Baltimore, USA. N° 1238 : Ave, Cesar imperator, morituri te salutant, Yale. University Art Gallery, New Haven, Connecticut USA.

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GHÉMAR, Louis Joseph François (Lannoy, 8 janvier 1819 - Bruxelles, 11 mai 1873). — p. 29. Peintre, aquafortiste, lithographe et photographe, élève de Paul Lauters, il collabore à de nombreuses publications et notamment à La Belgique monumentale, historique et pittoresque (1844). 11 effectue un séjour à Edimbourg en 1849 afin d'illustrer les Œuvres de Walter Scott. GIGOUX, Jean François (Besançon, 8 janvier 1806 - Paris, rue Chateaubriand, 11 décembre 1894) — p. 133, 142. Élève de l'Académie de Besançon, puis à Paris de l'École des Beaux-Arts, peintre de portraits et de sujets de genre, il expose pour la première fois au Salon de 1832. Ami de Balzac et de Nodier, illustrateur de Gil Bias de Santillane (1835), il a fait don d'une partie de ses collections dessins et tableaux au Musée de Besançon. Cléopâtre. Les Vendangeuses. Salon de 1859 : N° 1256 : Arrestation sous la Terreur GIRAUD, Pierre François Eugène (Paris, 9 août 1806 - Paris, 28 décembre 1881). — p. 96, 121, 123, 124, 125, 126. Élève d'Hersent et de Richomme à l'École des Beaux-Arts, peintre de genre, d'histoire, paysagiste, il expose dès 1831, après avoir remporté un Prix de Rome pour la gravure en 1826. 11 participe au bal masqué de Dumas en 1833, voyage dans toute l'Europe, accompagnant entre autre Alexandre Dumas dans son voyage en Espagne et en Afrique du Nord (1846). 11 dessine décors et costumes pour les œuvres de Victor Hugo et d'Alexandre Dumas, et pour bien d'autres créations de la Comédie-Française. Professeur de la princesse Mathilde dès 1847, il exerce aussi ses talents de caricaturiste dans LArtiste et Le Charivari. Salon de 1859 : N°1279 : Les Femmes d'Alger, intérieur de cour. Tours, Musée des Beaux-Arts. N°1280 : La Bouquetière. N°1281 : Portrait de l'abbé Moret, chanoine de Saint Denis, directeur de l'œuvre des Jeunes incurables, fondée par S. A I Mme la princesse Mathilde. N°1282 : Portrait de la Comtesse de Ségur. Portrait de la princesse Clotilde.

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GIRAUD, Sébastien Charles (Paris, 18 juin 1819 - Sannois 30 septembre 1892). — P. 121, 126. Frère d'Eugène Giraud, dont il est l'élève, il entre à l'École des Beaux-Arts en 1835, participe aux salons de 1839 à 1878, spécia- Usé en intérieurs et paysages bretons. 11 présente trois tableaux au Salon de 1859. H. HAMMAN, Edouard Jean Conrad (Ostende, 24 septembre 1819 - Paris, 30 mars 1888). — p. 29, 63, 69, 70. Élève de l'Académie d'Anvers et de Nicaise de Keyser, peintre et graveur belge, de genre et d'histoire, il illustre une Geschie- dénis van België {Histoire de Belgique^ publiée à Anvers en 1845 avec des dessins gravés sur bois qui le font connaître. 11 s'ins- talle à Paris en 1846 et dès lors y expose régulièrement jusqu'en 1887. Ses tableaux évoquent pour la plupart des épisodes de la vie d'hommes célèbres, peints dans le clair-obscur hérité de l'école hollandaise. Au Salon de 1859 : N° 1392 : André Vésale professant à Padoue en 1546, Marseille, Musée Cantini. N° 1391 : Stradivarius dans son atelier N° 1394 : La Demande en grâce. N° 1393 : Le Dante à Ravenne. Récompense 1859 : médaille 2^ classe. HAMON, Jean-Louis (Plouha le 5 mai 1821 - Saint Raphaël, 29 mai 1874). — p. 38, 44, 45. Élève de Delaroche et de Gleyre à l'École des Beaux-Arts, peintre de scènes historiques et de genre, il débute au Salon de 1847 et travaille comme décorateur à la manufacture des porcelaines de Sèvres entre 1848 et 1852. Au Salon de 1859 : N° 1395 : L'Amour en visite Lille, Musée des Beaux-Arts. HÉBERT, Antoine Auguste Ernest (Grenoble, 3 novembre 1817- La Tronche, 5 novembre 1908). — p. 25, 33, 34, 35, 36, 57, 88, 145. Élève de David d'Angers et de Paul Delaroche, Grand Prix de Rome en 1839, il remporte un énorme succès au Salon de 1850 avec son tableau La Malaria. Hébert, nommé professeur à l'École

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des Beaux-Arts de Paris en 1882, séjourne plusieurs fois à Rome où il est directeur de l'Académie de France (1867-1873 et 1885- 1891). 11 a peint de nombreux portraits de femmes. Au salon de 1859 : N° 1420 : Les Ceruarolles, (Etats romains), Paris, Musée d'Orsay. N° 1421 : Rosa Neva à la Fontaine, Paris, Musée Hébert. N° 1422 : Portrait de Mme la Marquise de L'fAigle]. Coll. parti- culière. HEFECK —p. 133, 134. Peintre non identifié dont le nom est graphié Effeck dans Llndépendance belge, Heffeh dans l'édition Bourdillat, Hefeck dans le Catalogue du Salon. Salon de 1859 : N°1428 : Un chien HERBELIN, Jeanne Mathilde Habert, Mme (Brunoy, 24 août 1820 - Paris, 5 avril 1904). — p. 143, 145, 146. Élève de son oncle Belloc, excellente miniaturiste, elle expose des portraits de 1840 à 1877. Les personnages dont elle réalise les portraits sont presque tous des anonymes, elle est néan- moins l'auteur de portraits de Dumas fils, de Delacroix et de l'impératrice Eugénie. HUET, Paul (Paris, 3 octobre 1803 - Paris, 9 janvier 1869). — p.97, 121, 127, 128, 129. Élève de Guérin, de Gros et de l'École des Beaux-Arts, proche du peintre anglais Bonington, il travaille souvent en plein air. Exposant au Salon à partir de 1827, il séjourne à Barbizon, à la fin des années 1840, mais garde à ses paysages une touche roman- tique qui paraît démodée dans les années 1850. 11 figure parmi les « bons amis » d'Alexandre Dumas. Salon de 1859 : N° 1561 : Grotte de Santa-Croce. Plus treize autres tableaux. I. ISABEY, Louis Gabriel Eugène (Paris, 22 juillet 1803 - Paris, 27 avril 1886). — p. 28, 55, 56, 57. Fils et élève du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey, il débute au Salon de 1824 avec des paysages et des marines qui remportent

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d'emblée un beau succès. En 1830, Il participe à la campagne d'Afrique comme peintre officiel de marines. 11 est peintre officiel sous le règne de Louis-Philippe et témoigne de l'influence conjuguée de Delacroix et de Bonington, dans une peinture brillante et joyeuse. Au Salon de 1859 : N° 1576 : Un incendie en mer : Incendie du steamer / Austria, le 13 septembre 1858. Bordeaux, Musée des Beaux-Arts. Caricatures de Nadar (4 juin) et de Bertall (7 avril). j. JADIN, Louis Godefroy (Paris, 30 juin 1805 - Paris, 24 juin 1882). — p. 35, 71, 79, 91, 133, 134, 137. Elève d'Abel de Pujol, de Paul Huet, de Bonington et d'Alexandre Decamps, il débute par le paysage. 11 accompagne Alexandre Dumas dans le midi de la France puis en Italie (1834, et 1835). Spécialisé dans la peinture d'animaux et de sujets de chasse, il est nommé Maître de la chasse sous Louis-Philippe et peintre de la vénerie impériale sous Napoléon 111, Houssaye l'ap- pelle « le Michel-Ange des chiens ». 11 a décoré certains édifices publics de sujets de vénerie et de fauconnerie. Tableau exposé au Salon de 1857 : Les Sept péchés capitaux. Salon de 1859 : 7 tableaux (1584 - 1590) : Vision de Saint-Hubert. Pas commode ! un chien (n°1590). K. KNAUS, Ludwig (Wiesbaden, 5 octobre 1829 - Berlin, 7 décem- bre 1910). — p. 51, 53, 54, 55, 59. Formé au paysage par Otto Reinhard Jacobi à Wiesbaden, élève de Cari Ferdinand Sohn et de Wilhelm von Schadow à l'Aca- démie de Diisseldorf (1848), il se consacre alors à la peinture de genre et fonde, avec les frères Achenbach, une association artistico-politique, dénommée « Malkasten ». 11 étudie également la vie à la campagne dans le village hessois de Willingshausen OÙ il séjourne régulièrement. 11 se fixe à Paris entre 1852 et 1862, y acquiert une réputation qu'illustrent ses participations régu- lières au Salon, et fréquente les peintres de l'Ecole de Barbizon.

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Retourné en Allemagne, il est nommé professeur à l'Académie de Berlin (1874 - 1882). Membre de plusieurs académies euro- péennes, il est élu à l'Institut de France en 1904. Au Salon de 1859 : N° 1669 : La Cinquantaine Tableau perdu dont un dessin préparatoire se trouve au Musée de Wiesbaden. Récompense 1859 : rappel médaille R® classe. KNYFF, chevalier Alfred Edouard Hyacinthe de (Bruxelles le 20 mars 1819 - Paris, 22 mars 1885. — p. 29, 63, 69. Élève de Calame, peintre de paysages d'abord formé à l'Académie de Bruxelles, ami d'Alfred Stevens, il s'installe à Paris et subit l'influence de l'École de Fontainebleau et de Barbizon, travaillant avec Corot et subissant l'influence de Courbet. Peintre de larges paysages aux grands horizons et aux ciels légers, il débute au Salon de 1850. Au Salon de 1859 : N° 1670 : Le Marais de la Campine, Amiens, Musée de Picardie. N° 1671 : Souvenir du Condroz. N° 1672 : L'Étang de Ville-d'Avray. N° 1673 : Souvenir du château de Petersheim. N° 1674 : Un ravin vu au crépuscule. Récompense 1859 ; rappel médaille S®" classe L. LAMORINIÈRE, Jean Pierre François de (Anvers, 20 avril 1828 - Anvers, 3 janvier 1911). — p. 29, 98, 105. Paysagiste anversois, élève de Jacob Jacobs, influencé par le paysagiste belge Fourmois, il se situe dans la tradition de Ruys- dael et Hobbéma, peignant non seulement des paysages fia- mands, mais aussi des paysages des Ardennes, qu'il rend avec minutie et franchise. Il voyage en France, en Allemagne et en Angleterre, débute à l'Exposition universelle de 1855, remporte plusieurs distinctions. Il devient professeur dans la classe des paysagistes aux Beaux-Arts d'Anvers (1885). 11 expose trois pay- sages au Salon de 1859 (n°1744, 1745, 1746). Récompense 1859 : mention honorable. LEHMANN, Karl Ernest Rodolphe Heinrich Salem (Kiel, 14 avril 1814 - Paris, 30 mars 1882). — p. 28.

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Fils de Léo Lehmann et frère de Rodolphe Lehmann, élève d'Ingres, naturalisé français, élève à l'École des Beaux-Arts de Paris, en 1837, il passe par Munich en 1838 avant de se fixer à partir de 1839 en Italie d'où il envoie aux expositions françaises des scènes de genre inspirées de son séjour transalpin. En 1859, il expose douze tableaux dont plusieurs portraits. LELEUX, Adolphe Pierre (Paris, 15 novembre 1812 - Paris, 27 juillet 1891). — p. 20, 121. Peintre d'histoire et surtout de genre, autodidacte, il débute au Salon de 1835 avec une aquarelle, puis poursuit plutôt dans le genre réaliste et paysan, influencé par les maîtres hollandais, comme Ostade ou Teniers. LELEUX, Hubert Armand /Simon/, son frère (Paris, 10 juin 1818 - Paris, P' juin 1885). — p. 121. Peintre de genre, élève d'Ingres qu'il accompagne à Rome en 1835, il débute au Salon de 1839, et se spécialise dans la peinture d'intérieurs et de scènes de mœurs de diverses régions d'Europe. Salon de 1859 : N° 1921 : La Leçon de couture (intérieur suisse). Ce tableau a été lithographié par Célestin Nanteuil. Plusieurs intérieurs suisses sont exposés en 1859. Récompense 1859 : médaille classe. LIES, Joseph Hendrik Hubert (Anvers, 8 juillet 1821 - Anvers, 3 janvier 1865). — p. 29, 51, 60, 61, 62, 68. Élève de Nicaise de Keyser et de Henri Leys, à Anvers, exposant à partir de 1843, il débute au Salon de Paris en 1848, avec des tableaux d'histoire et de genre, des eaux-fortes, mais demeure dans l'ombre de son compatriote Henri Leys. Au Salon de 1859 : N° 1997 : Les Maux de la guerre, Bruxelles, Musée des Beaux- Arts. Une autre version, plus réduite, se trouve au Musée d'Anvers. LUMINAIS, Évariste Vital Luminals (Nantes le 13 octobre 1821- Paris, 17 boulevard Lannes 16"^, 14 mai 1896). — p. 133, 135. Élève de Troyon et de Cogniet, peintre de genre et animalier débutant au Salon en 1843, il peint essentiellement des sujets bretons et des scènes historiques et anecdotiques de la vie des Gaulois, des Mérovingiens et des Normands.

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Salon de 1859 : N°2051 : Le Cri du Chouan p. 62 + 2 autres tableaux. M. MARCHAL, Charles François (Paris, 10 avril 1825 - Paris, 11 place Pigalle, 31 mars 1877). — p. 92, 133, 138, 139. Élève de Drolling et de F. Dubois, il entre à l'École des Beaux- Arts en 1843 et débute au Salon de 1852. 11 peint des scènes de genre sentimentales, dans la tradition de Chardin, ou folklo- riques, qui plaisent au grand public autant qu'à la famille impé- riale. Ami de George Sand et des Alexandre Dumas, il travaille dans une veine romanesque qui ne leur est pas étrangère. Salon de 1859 : N° 2079 : Le Frileux (gravure sur bois par H. Linton ; Le Magasin pittoresque, mars 1860, t. XXVlll, fig. p. 89, caricature de Bertall (7 juillet) et de Nadar (4 juin). N° 2080 : Le Dernier baiser (gravure sur bois de H. Linton, Le Monde illustré, 23 avril 1859, t. IV, fig. 265) Caricature par Nadar (4 juin) - Musée de Rennes. N°2081 : Peine perdue (Gravure sur bois par H. Linton ; Le Monde illustré, 11 juin 1859, t. IV, p.376) - Musée de Béziers. MASSON, Bénédict (Sombernon, Côte-d'Or, 23 avril 1819 - Paris, 26 juin 1893). — p. 121, 131, 132. Élève de Delaroche et de Chenavard à l'École des Beaux-Arts, peintre d'histoire et portraitiste, il expose au Salon entre 1840 et 1881, participant, par ailleurs, à la décoration des édifices publics (Conseil d'État, 1863 ; Hôtel des Invalides, 1867), où il peint des fresques allégoriques. Salon de 1859 : N°2112 : La Bataille du lac Trasimène, Dijon, Musée des Beaux- Arts. N°2113: Le Dernier soupir du Christ, Paris, Ministère de l'Intérieur. MILLET, Jean-François (Guéchy, Manche, 4 octobre 1814 - Bar- bizon, 20 janvier 1875). — p. 23, 28, 41, 42, 43, 44, 89, 110, 111, 112. Fils de cultivateur, élève de Paul Delaroche à l'École des Beaux-Arts, il débute au Salon de 1840, avec des portraits. Puis il

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se consacre surtout à la peinture de scènes de la vie rurale, avec une solennité qui transcende les scènes pastorales habituelles. La peinture de Millet donne une grandeur barbare et monumen- taie à la figure des paysans, dans des tonalités sombres. Le jury refuse en 1859, au grand scandale de ses défenseurs, son illus- tration de La Mort et le bûcheron de La Fontaine, tableau aujour- d'hui à Copenhague (Ny Carlsberg Glyptothek). Le peintre reste controversé jusqu'à l'époque de l'Exposition universelle de 1867. Salon de 1859 : N°2183: Femme faisant paître sa vache. Bourg-en-Bresse, Musée de l'Ain. MULLER, Charles-Louis Lucien (Paris, 22 décembre 1815 - Paris, 10 janvier 1892). — p. 140, 141. Élève de Gros et de Cogniet, peintre d'histoire, de genre et de portraits, il débute au Salon de 1834. Nommé directeur artistique de la Manufacture des Gobelins en 1850, auteur du plafond du salon Denon au nouveau Louvre, il succède à Flandrin à l'insti- tut en 1864. Peintre attaché à une tradition anecdotique et clas- sique, il a la faveur du public. N. NANTEUIL, Célestin François Nanteuil-Lebœuf, dit Célestin (Rome, 11 juillet 1813 - Marlotte, 6 septembre 1873). — p. 92, 133, 137, 138. Élève à l'atelier d'Ingres et à l'École des Beaux-Arts, il se ral- lie à l'École romantique et fait partie du Cénacle, ami intime de Victor Hugo et des jeune-France, membre des phalanges de la Première d'Hernani. 11 est des décorateurs de l'appartement de Dumas pour le bal de 1833 auquel il participe déguisé en sou- dard Renaissance. 11 débute au Salon cette année-là, se signalant ensuite par ses talents d'illustrateur de la plupart des poètes romantiques, de Victor Hugo à Pétrus Borel, en passant par Alexandre Dumas et Théophile Gautier. En 1867, il est nommé conservateur du Musée de Dijon et directeur de l'École des Beaux-Arts de la ville. Salon de 1859 : N°2241 : Ivresse. N°2242 et 2243 : Séduction et Perdition. Panneaux dont des variantes sont exposées au Musée de Dijon.

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o. O'CONNELL, Frédérique Emilie Auguste, née MIETHE (Potsdam, 22 mars 1823 - Paris, 21 octobre 1885). — p. 98, 104, 143. Portraitiste et aquarelliste d'origine allemande, formée à Ber- lin, puis à Paris, où elle est l'élève de Gallait et de Bertin, elle débute au Salon de 1846, à une époque où elle habite Bruxelles. Puis elle s'installe à Paris, où elle réalise un portrait de la tra- gédienne Rachel, qui établit sa réputation, et devient une des grands portraitistes de son époque. Salon de 1859 : N° 2268 : Portrait de Charles-Edmond. N° 2269 : Portrait d'Edmond Texier. p. PALIZZI, Giuseppe Nicola Raimondo (Vasto, 19 mars 1812 - Paris, 14 rue Fromentin, 9^, 2 janvier 1888). — p. 121, 126. Formé à l'Académie de Naples en Italie, peintre animalier et paysagiste, subissant l'influence de Troyon, il est de ceux qui renouvellent la peinture italienne en y introduisant une touche de réalisme. 11 expose deux tableaux au Salon de 1859. PATERNOSTRE, Louis (Bruxelles, 1824 - Ixelles, 23 mars 1879). — p. 63, 70, 71. Peintre d'animaux et de genre, élève de Picot et de l'École des Beaux-Arts, il expose aux Salons de 1857 à 1872, notamment des batailles et des scènes de mœurs. Au Salon de 1859 : N°2331: Épisode de la bataille d'Inkermann : une Pièce d'artillerie à cheval. PÉCRUS, Charles François (Limoges, 11 février 1826 - Paris, 10 avril- 1907). — p. 98, 106. Elève de Pichet et de Javet, il débute au Salon de 1857, pei- gnant de petites scènes de genre et des sujets historiques dans le style Louis Xlll, des marines et des animaux. 11 collabore avec Diaz à Barbizon, et subit l'influence, pour les marines, de son ami Eugène Boudin. 11 expose deux tableaux au Salon de 1859.

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PLASSAN, Antoine Emile (Bordeaux, 29 septembre 1817 - Paris, 2 février 1903). — p. 98, 106. Débutant au Salon de 1846, peignant de petits tableaux anecdotiques dans le genre précieux et conventionnel qui rencontre un grand succès sous le Second Empire. 11 expose neuf tableaux au Salon de 1859, dont le n°2481 : Plage de Villerville, effet du matin. Récompense 1859 : rappel médaille 3® classe. R. RICARD, Louis Gustave (Marseille, P' septembre 1823 - Paris, 23 janvier 1873). — p. 94, 98, 104. Portraitiste et peintre de natures mortes, il débute à Marseille et monte à Paris, où il est l'élève de Cogniet à partir de 1843. Puis il voyage en Italie et dans toute l'Europe, étudiant les maîtres anciens. 11 est considéré comme un des meilleurs portraitistes de son temps, et, à ce titre, il a peint la plupart de ses confrères. 11 expose dix portraits au Salon de 1859. (n°2561-2570). ROBBE, Louis Marie Dominique Romain (Courtrai, 17 novembre 1806 - Bruxelles, 2 mai 1887). — p. 29, 63, 68. Frère d'Henri Robbe (Courtrai, 1807 - Bruxelles, 1899), l'un des meilleurs peintres de fleurs de sa génération, élève de l'Acadé- mie de Courtrai, puis de J.B. de Jonghe, fixé à Bruxelles, il y dirige un cabinet d'affaires et est avocat du ministère des Finances. 11 connaît l'apogée de sa réputation à Bruxelles en 1854, où il peint essentiellement des paysages. 11 est aussi un excellent chanteur et musicien. Au Salon de 1859 : N° 2593 : Le Troupeau de moutons au repos. Musée de Courtrai. N° 2592 : Les Vaches au pâturage. ROBERT, Alexandre Nestor Nicolas (Trazegnies, 26 février 1817 - Bruxelles, 13 décembre 1890). — p. 29. Élève de Navez, il quitte la Belgique pour Paris et pour Rome. Peintre de genre et portraits, de sujets bibliques et historiques, il est nommé professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en 1864. Parmi ses œuvres : des intérieurs d'églises, des por- traits de la famille royale et de la cour de Belgique. 11 épouse la fille aînée du célèbre peintre Madou. 11 expose au Salon de 1859 un portrait du comte de Morny (N° 2596).

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ROUSSEAU, Philippe François (Paris, 23 février 1816 - Acqui- gny, 5 décembre 1887). — p. 133, 136, 137. Élève de Gros et de Berlin, mais en grande partie autodidacte, il expose à partir de 1840 des paysages et des peintures anima- lières, dans la tradition des grands peintres de vénerie, tels que Desportes et Oudry au XVllP siècle. Parallèlement il est aussi un peintre illustrateur (d'après les Fables de la Fontaine et de Florian) dont il décore la salle à manger de l'Hôtel d'Albe, à la demande de l'impératrice Eugénie. A partir de 1860, il peint sur- tout des natures mortes que l'on a rapprochées de celles de Chardin. Salon de 1859 : N° 2635 : Un jour de gala. + n°2636 : Un déjeuner. ROUSSEAU, Théodore, ou Etienne Pierre Théodore (Paris, 15 avril 1812 - Barbizon, 22 décembre 1867). — p. 28, 29, 68, 76, 77, 78, 79, 80,81. Elève de Rémond et de Guillon-Lethière, étudiant aussi par lui-même les maîtres hollandais et les anglais Bonington et Constable, il débute au Salon de 1831 avec un Paysage d'Au- vergne. Plusieurs de ses toiles sont refusées aux salons sui- vants. Il voyage dans la province française et n'est reconnu officiellement qu'à la Révolution de 1848. C'est la même année qu'il s'établit à Barbizon et acquiert une grande notoriété pour ses paysages lumineux, qui rappellent par leur technique cer- taines estampes japonaises. Monet et Sisley s'inspireront de ses recherches sur la lumière. Salon de 1859 : N° 2637 : Ferme dans les Landes. N° 2639 : Les Gorges dApremont, - Princeton, Coll. F. J. Mather. Une autre toile, portant le même titre est déposé au Musée municipal de l'Evêché de Limoges. N° 2638 : Les Bords de la Sèvre, N° 2640 : Bornage de Barbizon (gravure sur bois publiée dans Le Monde illustré, le 10 septembre 1859, t. V, fig. p. 165). N°2641 : Lisière de bois, Plaine de Barbizon,

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ROUSSIN, Victor Marie (Quimper, 3 mars 1812 - Plomelin, 14 juin 1903). — p. 133, 134, 135. Élève de Ricois et de Luminais, peintre de genre, de paysages et de sujets rustiques, il expose pour la première fois au Salon de 1838. 11 est un peintre breton par excellence, établi à Kéraval près de Quimper, peignant les paysages et les habitants de l'Armorique. On trouve cependant aussi dans son œuvre des paysages des Pyrénées. Salon de 1859 : N°2643 : Misère et résignation. s. STEVENS, Joseph Édouard (Bruxelles, 20 décembre 1819 - Bruxelles, 2 août 1892). — p. 29, 35, 63, 71, 72, 73, 134. Frère d'Alfred Stevens, élève de C. Robbe, peintre de genre, d'animaux et de scènes populaires, influencé par Descamps, il débute à Bruxelles en 1844, puis expose au Salon de 1845 à Paris. Sa réputation de peintre animalier est reconnue par tous les cri- tiques, souvent en comparaison avec Jadin, et suscite l'enthou- siasme de Baudelaire. Ses sujets préférés sont des singes et des chiens. Lui-même a été portraituré par Meissonnier. Au Salon de 1859 N° 2805 : Une paume bête ; chien. N°2806 : Un heureux moment ; singe. N° 2804 : Les Bœufs accompagnés d'un quatrain de Pierre Dupont. T. TINANT, Félix Édouard, dit Louis (Liège, 1830 - Bruxelles, après 1875). — p. 143, 148. Élève de Rude, ce sculpteur belge, parmi les œuvres duquel on peut citer la Vierge de l'Immaculée Conception (1872), marbre blanc, à l'église Saint-Pierre d'Antoing, expose au Salon de 1859 à 1863. 11 habite longtemps 5, rue Sainte-Éoy à Neuilly-sur-Seine (adresse donnée dans le catalogue du Salon de 1859), où lui naissent de sa femme Léontine Thérèse : Louise Marguerite 31 décembre 1855), Marie Louise Henriette Nicole (17 janvier 1856), Henriette Fanny (2 novembre 1856) et Louis Henry Ernest 28 janvier 1858). À la mort d'une de ses filles le 24 novembre 1875, il

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habite Bruxelles. Son fils Louis Robert (1863-1882), caricaturiste précoce, a publié des albums humoristiques. Salon de 1859 : N°3497 : Vierge et mère groupe en plâtre. TOULMOUCHE, Auguste (Nantes, 21 septembre 1829 - Paris, 16 octobre 1890). — p. 133, 135. Élève de Gleyre, peintre de genre, il débute au salon de 1848 et se signale par son style néo-grec, qu'il utilise notamment dans la décoration de divers intérieurs d'hôtels nantais. Salon de 1859 : N°2881 : La Leçon. Tableau acheté par la loterie. Une autre version est conservée au Musée de Nantes. Récompense 1859 : rappel médaille 3^ classe. TRAYER, Jean-Baptiste Jules (Paris, 20 août 1824 - Paris, V janvier 1909). — p. 98, 105. D'abord élève de son père, peintre paysagiste à Metz, puis de Lequien à Paris et de l'Académie suisse, sans passer par l'École des Beaux-Arts, il débute au Salon de 1846, peignant essentielle- ment des scènes de genre tirées de la vie quotidienne et intime. Salon de 1859 : N°2895 : Une famille au bord de la mer (la Famille, époque des vacances). N° 2896 : Sérénité représente une jeune fille tricotant. TROYON, Constant (Sèvres, 28 août 1810 - Paris, 20 mars 1865). — p. 35, 36, 37, 38, 39, 40, 43, 44, 82, 89. Débutant dans la carrière comme peintre sur porcelaine à la Manufacture de Sèvres, où son père était lui-même ouvrier- peintre, il subit l'influence de l'École de Barbizon, notamment de Théodore Rousseau, et débute en 1833 avec des paysages. Étudie en Hollande les peintres animaliers du XVIP siècle, il devient l'un des maîtres français en la matière. Parmi les peintres de Barbizon, il est considéré comme l'un de ceux qui ont annoncé l'impressionnisme. Au Salon de 1859 : N° 2902 : Départ pour le marché. Saint-Pétersbourg, Ermitage. N° 2901 : Retour à la ferme. Paris, Musée d'Orsay. N°2903: Vue prise des hauteurs de Suresnes. Paris, Musée d'Orsay. N°2904 : Vache blanche qui se gratte. Paris, Musée d'Orsay.

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N° 2905 : Vaches allant aux champs. N° 2906 : Étude de chien : Chien tenant dans sa gueule un perdreau (^gravure sur bois de H. Linton, Le Monde illustré, 16 avril 1859). u. ULYSSE, Jean Jude Ulysse Besnard, dit (Blois, 24 août 1826 - Port-Navalo, Morbihan, 3 juin 1899). — p. 98, 106. Peintre et faïencier, élève de Chavet, il expose de 1859 à 1881. En 1859, il expose trois scènes historiques. Au Musée de Blois est conservé un Henri III et ses mignons. V. VALETTE, Jean (Ainay-le-Vieil, le 30 mai 1825 - Castres, 18 avril 1888).— p. 97, 147, 148. Sculpteur, élève de Bonnassieux et Jouffroy, il débute au Salon de 1847. Voir : Les Valette, un siècle de peinture (1800-1900), catalogue collectif du Musée Goya de Castres, septembre 1988. Salon de 1859 : Semeur d'ivraie, statue - Musée de Bourges. Récompense 1859 : mention honorable. VAN MUYDEN, Jacques Alfred (Lausanne, 18 octobre 1818 - Champel, 11 mai 1888). — p. 98, 107. Élève de Wilhelm Kaulbach à Munich, après avoir séjourné à Rome dans les années 1840 il se fixe à Genève où il fonde la Société des Amis des Beaux-Arts. VERLAT, Charles Michel Maria (Anvers, 24 novembre 1824 - Anvers, 23 octobre 1890). — p. 29, 63, 68, 69. Élève de Nicaise de Keyser et de Joseph Lies à Anvers, puis de Ary Scheffer et de Thomas Couture à Paris, peintre d'histoire, de portraits et d'animaux, longtemps Directeur de la Kunstschule de Weimar, il doit sa réputation à sa virtuosité à dessiner les animaux. Après un voyage en Égypte, il s'installe à Jérusalem de 1874 à 1876, avant de finir sa carrière comme directeur de l'Académie des Beaux-Arts d'Anvers (1885-1890). Au Salon de 1859 :

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N°2930 : Un chien de berger défendant son troupeau contre un aigle. Bruxelles, Musée des Beaux-Arts. N°2931 : Convoitise. N° 2932 : Chasse au chevreuil : L'Éveil. VIDAL, Vincent (Carcassonne, 20 janvier 1811 - Paris, 14 juin 1887).— p. 143. Élève de Paul Delaroche, il peint essentiellement des per- sonnes de la haute société, au pastel, au crayon, beaucoup de figures de jeunes femmes, dans la tradition de la peinture anglaise, présentant au Salon de 1857 un portrait au pastel de l'impératrice Eugénie. En 1870, il expose un portrait d'Alexandre Dumas. Ses paysages représentent essentiellement des scènes pittoresques de Bretagne. En 1859, il expose sept tableaux. w. WINTERHALTER, Franz Xaver (Menzenschwand, grand-duché de Bade, 20 avril 1805 - Francfort-sur-le-Main, 8 juillet 1873). — p. 98, 99. Après un apprentissage à Fribourg et à Munich, il est le peintre de la cour de Bade en 1834, avant de devenir en France l'un des portraitistes les plus recherchés. Peintre mondain et protégé de la famille impériale, il est accueilli dans toutes les cours d'Eu- rope, dont il devient le portraitiste attitré, dans la tradition des Gainsborough, Reynolds et Lawrence. En 1859, il expose trois portraits. Y. YVON, Adolphe (Eschviller, 30 janvier 1817 - Paris, 11 septembre 1893). — p. 64. Élève de Delaroche, mais plutôt disciple d'Horace Vernet, il est envoyé en mission pendant la guerre de Crimée auprès de l'armée française en Russie, d'où il rapporte quantité de dessins et quelques toiles importantes. Professeur à l'École des Beaux- Arts, il a publié une Méthode de dessin à l'usage des écoles et des lycées (Paris, 1867). Salon de 1859 : N°3024 : La Gorge de Malakoff.

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z. ZIEM, Félix (Beaune, 25 février 1821 - Paris, 10 novembre 1911). — p. 76, 78, 81, 82. D'origine hongroise, formé à l'École d'architecture de Dijon, puis élève d'isabey, il débute au Salon de 1849, avant de voyager en Europe et en Orient. Peintre de paysages, de marines et d'ar- chitecture, il subit l'influence de l'Ecole de Barbizon (Théodore Rousseau et Diaz) Le Soir aux bords de VAmstei Salon de 1859 : N°3031 et 3032: Vues de Constantinople, Ventrée des eaux douces d'Europe. N° 3033 : Damanhour, effet de soleil couchant sur les bords du Nil. N°3034 : Gallipoli. Effet de soleil couchant (Dardamelles). ZO, Jean-Baptiste ^c/z///e (Bayonne, 30 juillet 1826 - Bordeaux, 3 rnars 1901). — p. 133, 135. Élève de Thomas Couture, il est un portraitiste et un peintre de genre, puisant son inspiration dans les scènes populaires d'Espagne et d'Afrique du Nord. En 1859, il expose des aqua- relies, où la critique note l'influence d'Eugène Giraud. En 1871, Zo est nommé directeur de l'École des Beaux-Arts de Bayonne, où il fonde le Musée de la ville. En 1889, il est directeur de l'École des Beaux-Arts de Bordeaux. Au Salon de 1859, il expose trois tableaux.