Résumé : Pendant les dix dernières années de sa vie, Claudel a tenu trois scrapbooks. Il y colle divers articles et un grand nombre de photos découpés dans les journaux, notamment Le Figaro, qu’il commente parfois. Espace de délassement, ces scrapbooks rapprochent des souvenirs et des faits disparates, collectent les figures croisées au fil des jours et des lectures. Par ce geste humble et enfantin, Claudel se délivre aussi de l’écriture et poursuit un glissement vers les images entamé de longue date.