Résumé : L'« intime », mot peu fréquent sous la plume de Claudel, se rapporte essentiellement pour lui à la pratique de l'examen intérieur et de la confession : il ne peut s'entendre en dehors du sacramentel. Nous examinons les grandes figures de confesseurs habituels du poète, pour nous pencher ensuite, notamment à travers la correspondance avec Massignon, sur la distinction entre confession et confidence. Nous nous interrogeons enfin sur la pertinence de la publication des Lettres à Ysé.