Résumé : « Une œuvre n’est vraiment une œuvre d’art que si elle sort du plus profond de l’esprit de l’auteur, pas seulement de l’esprit mais de ses boyaux », déclare Paul Claudel dans ses Mémoires improvisés, cependant qu’il est hostile à toute démarche introspective. Le fond intime de son être, ce moi obscur et qu’il refuse de sonder, est le lieu d’une double conversion, celle du chrétien qui vise l’évangélisation et celle du poète qui en tire la matière de son œuvre.