Résumé : L’épisode nocturne de la mort de Palinure, au cinquième chant de l’Énéide, inspire à Claudel une fascination dont les entretiens et textes en prose portent la trace. Cette page est à l’origine d’une « extase » poétique dont le poète ne retient le pouvoir d’évocation que pour lui-même, elle ne constitue pas un principe d’écriture ou de récriture mais demeure à jamais intègre, préservée en un vers immortel qui en concentre l’essence, aequatos spirant aurae, datur hora quieti. [481 signes]