Résumé : Rétif au kantisme et au positivisme, ardent défenseur du thomisme, Claudel nourrit un vif intérêt pour la philosophie. Il y voit l’une des voies pour rechristianiser la société contemporaine. Pourtant, son Journal et ses correspondances attestent, bien plus souvent que l’enthousiasme, sa déception, son incompréhension et ses désaccords avec les philosophes chrétiens de son temps. Bergson, Blondel, Mounier ou Maritain lui sont ainsi autant alliés qu’ennemis.