Résumé : Dans son journal, Claudel exprime à plusieurs reprises la compassion qu'il éprouve pour les Juifs persécutés par les lois raciales de Vichy. Le jour de Noël 1941, à la suite de l'exécution de cent otages juifs, Claudel écrit une lettre au grand rabbin de France, Isaïe Schwartz, où il puise des mots de consolation dans les deux Testaments. La lettre est aussitôt transformée en tract distribué dans le camp de Drancy. Claudel se verra sérieusement inquiété.