Résumé : L’article explore le jeu du primitif et du moderne dans la construction d’une liminarité caractéristique de l’œuvre Paul Claudel et de Sylvie Germain. Il observe comment les deux auteurs, malgré des époques et des genres différents, écrivent dans la frontière pour construire une posture d’ajustement permanent entre le religieux et le laïc, l’indicible et le langage, l’originel et le sujet, le primitif et le moderne.