Résumé : Claudel, doué d’un solide appétit, était très amateur des plaisirs de la table. Son attention à la qualité comme à la quantité de la nourriture apparaît dans sa correspondance et ses écrits poétiques et dramatiques. Auteur d’un « Éloge du vin », il en apprécie les vertus. De L’Endormie à Connaissance de l’Est et des Grandes Odes au Pain dur et au Soulier de satin, Claudel se plaît à évoquer les bonheurs du goût. Mais il n’en est pas moins attentif au symbolisme sacré du pain et du vin.