Résumé : La proximité intellectuelle est grande entre Paul Claudel, diplomate, homme de lettres féru de théologie, et Étienne Gilson, né en 1884, professeur au Collège de France et philosophe baigné de littérature. Élus la même année à l’Académie française, ils échangèrent une quinzaine de lettres de 1928 à 1950. Ils se lisent mutuellement et se reconnaissent des dettes. Pas de trace entre eux des querelles qui émaillent les relations de Claudel avec bien des écrivains et intellectuels catholiques.