Résumé : En 1931, Claudel écrit à Peter Wust, dont il a pu découvrir la pensée dans des articles qui établissent des rapprochements entre lui et ce précurseur de l’existentialisme en Allemagne. S’ensuit un échange dans lequel on peut discerner l’influence de l’œuvre claudélienne sur la philosophie de Wust. D’autre part les lettres de Claudel révèlent les prémisses des commentaires bibliques : le projet semble déjà « en germe » chez l’écrivain et l’on saisit une sorte d’état embryonnaire de l’écriture de cette œuvre.