Résumé : Henri Guillemin (1903-1992) a été, à partir des années quarante, un propagandiste de l’œuvre claudélienne. Ce n’est cependant qu’après sa mort qu’il fit paraître son étude biographique Le « Converti » Paul Claudel, en 1968, manifestant une forme de distance à l’égard d’une certaine orthodoxie critique claudélienne. La correspondance ici présentée (62 lettres), complétée par le compte rendu d’une rencontre et des confidences méconnues, permet d’affiner le regard sur une relation complexe, tout en nous laissant apprécier la voix si prégnante de Claudel.