Résumé : Cet article étudie la réception du Soulier de satin chez les ecclésiastiques, d’après leur correspondance avec Claudel. On y apprend les circonstances de leur découverte de l’œuvre (lecture, radio, théâtre). On y remarque, dans un élan d’enthousiasme à la fois religieux et esthétique, un intérêt prépondérant pour le thème du corps mystique. L’humour claudélien n’est pas de reste, qui est apprécié à sa juste mesure, en contrepoint du sublime.