Résumé : Le jeune Gide a trouvé en Claudel, notamment vers 1905-1906, l’interlocuteur idéal pour nourrir sa réflexion sur la sainteté et l’art. Si Gide se révèle alors incapable de vraiment argumenter face à Claudel, La Porte étroite (1909) ainsi que les déclarations postérieures de Gide sur le caractère démoniaque de l’art ou encore sur la sainteté de Mallarmé, une vingtaine d’années plus tard, peuvent néanmoins apparaître comme autant de moyens pour lui de préciser sa position face à Claudel.