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Classiques Garnier

Nécrologie

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NÉCROLOGIE

GÉRALD ANTOINE
(1915-2014)

Hommage de Pierre Brunel

À la rentrée de novembre 1958, le nouveau normalien que ­jétais avait réussi à trouver une place dans ­lamphithéâtre Descartes de la Sorbonne, où affluait un public ­détudiants préparant le certificat de philologie et venus assister au premier cours du professeur ­dhistoire de la langue française, Gérald Antoine, titulaire de la chaire. Je fus, ­comme ­lensemble du public, émerveillé par la science du grand maître, mais aussi ébloui par la vivacité de son esprit, ses saillies qui nous tenaient ­constamment en éveil et une ­connaissance très fine et très sensible des textes littéraires.

Car ­lauteur de deux volumes sur La coordination en français et, plus tard, ­dune Histoire de la langue française en trois volumes était un pur littéraire amoureux des textes et les éclairant de manière toujours nouvelle. Fin ­connaisseur de Gérard de Nerval, véritable spécialiste du Joseph Delorme de Sainte-Beuve, il nous permettait ­dapprocher aussi des poètes du xxe siècle ­comme Charles Péguy et ce Paul Claudel, qui déjà ­mattirait passionnément.

Gérald Antoine aurait pu, mieux que tout autre, écrire un Claudel et Rimbaud. Je ­nen veux pour preuve que ­lexcellente notice ­quil ­consacra à Paul Claudel dans Le Nouveau Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays (Robert Laffont, 1994, tome I, p. 693-696).

Sans doute avait-il pris soin de mettre en valeur ­létonnante année 1886 où, de juin à septembre, Claudel a découvert tour à tour les Illuminations et Une saison en enfer, lecture qui a exercé sur lui selon les mots du poète lui-même, « une action [] séminale et paternelle », et où, le 25 décembre suivant, aux vêpres de Noël, il a reçu sa propre

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illumination et retrouvé le chemin de la foi. Mais, au terme de son exposé, Gérald Antoine a choisi de placer et de mettre en valeur un texte de 1920 qui lui a semblé particulièrement révélateur :

La vérité est que ­lêtre humain est bâti, si je peux dire, à deux étages ; au premier [] il y a un bourgeois naïf, fort disposé à se tenir ­content de ce monde matériel, persuadé que le bonheur ­consiste dans la plus large satisfaction possible de tous les besoins physiques. Dans le sous-sol [] il y a un original qui ­considère un tel bonheur ­comme pire que la plus affreuse des catastrophes, et qui met sournoisement tout en œuvre pour ­lempêcher. ­Cest cet anarchiste essentiel et souterrain que le christianisme est venu évangéliser, non sans dommage quelquefois pour le bon ordre du médiocre immeuble…

« Cet apologue, écrivait Gérald Antoine, éclaire les deux faces, à tant ­dégards irréductibles, de celui qui aurait pu dire, à la ressemblance de son maître : “Je est un ­autre”. ­Cest la célèbre formule qui apparaît dans les deux lettres dites “du voyant” » (à Georges Izambard, le 13 mai 1871, à Paul Demeny, le 15 mai).

­Lappliquant à Claudel, Gérald Antoine a montré que « ­lune de ces faces, celle des jours ordinaires, ­cest ­laspect extérieur du catholique, défenseur de la règle, de toutes les règles et se les imposant à soi-même, hormis le temps de la folle crise méridienne » à laquelle il a tant apporté ­dattention, sans pouvoir aller aussi loin ­quil ­laurait souhaité dans son entreprise. « À ­lopposé », ­continue Gérald Antoine, « triomphe ­lhomme de ­désir – de tous les désirs : celui de Dieu, mais aussi celui de sa création et de ses créatures, au premier rang desquelles la femme au triple visage : la Sagesse des Livres bibliques, la Vierge du Soulier de satin, la Femme enfin héroïne de chacun de ses drames ».

On ­comprend alors que la dernière citation ­quil ait retenue soit empruntée à la Préface de la nouvelle version de Partage de midi, en 1948, que sa bibliographie ­sachève (et ­culmine) sur le livre de Dominique Millet-Gérard, Anima et la Sagesse, et que le dernier face à face ­quil évoque soit la ­confrontation du poète et du mystère.

­Cest Claudel précisément qui me permit ­dapprocher Gérald Antoine, et de bénéficier très tôt de ses ­conseils amicaux, alors ­quune longue et brillante carrière administrative le ­conduisait du ministère de ­lÉducation Nationale à ­lAcadémie ­dOrléans dont il était le recteur quand je soutins mes thèses en 1970. Entre temps avaient eu lieu les événements de mai 1968, appelant la réforme ­dEdgar Faure à laquelle il travailla avec

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acharnement et pour laquelle il voulut bien me demander ­conseil, me témoignant aussi une ­confiance qui me toucha beaucoup.

La société Paul Claudel, les soutenances de thèses sur le grand écrivain, les colloques Claudel (à Cerisy-la-Salle en particulier) allaient nous donner souvent ­loccasion de nous retrouver. Et je ­noublierai jamais certaine soutenance à ­lUniversité de Besançon, à ­linvitation de Jacques Petit, à ­lissue de laquelle nous dûmes quitter le taxi qui nous ­conduisait vers la gare, en raison des encombrements : il nous fallut ­continuer à pied, au pas de course, pour ne pas manquer le train. Nous en avons beaucoup ri, ce soir-là et plus tard, dans ce climat de gaieté ­quil entretenait ­comme nul autre.

Cette gaieté recouvrait une gravité profonde, celle de sa méditation sur la vie, sur ­lhomme, sur cette guerre de 1939-1945 ­quil ­navait pas oubliée. Prisonnier en Allemagne, il avait écrit des poèmes, et ­lun ­deux nous a été révélé le jour de la messe qui, quelques jours après ses obsèques dans les Vosges, fut dite à Paris. ­Jen fus bouleversé, ­comme je le fus par le deuil immense que ­jai éprouvé quand ­jai appris sa disparition et assisté à cette cérémonie.

Pierre Brunel

Hommage de Dominique Millet-Gérard

Ce qui frappait chez le Recteur Gérald Antoine, ­cest son extrême gentillesse, son sourire de bienveillance. ­Jen fis ­demblée ­lexpérience. Je ne le ­connaissais pas lorsque ­jallai lui déposer ma thèse, à son domicile. Il me reçut fort aimablement, me mettant tout de suite à ­laise, ­jusquà ­lévocation de son article sur Animus et Anima1 : vit-il ma ­confusion, ma terreur ? Ce texte ­mavait échappé, je ne ­comprends toujours pas ­comment. Bien sûr je ne dis rien sur le coup, et ne me décidai à ­lappeler ­quaprès une nuit sans sommeil, attendant ses foudres : ce fut un « ça alors ! » pris dans son petit rire inimitable, et une absolution immédiate ; excellente leçon de modestie pour un jeune maître de ­conférences et

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futur docteur, que ­jessaie de ne jamais oublier. La soutenance fut à ­lavenant : il ­mengagea à déplacer ma chaise pour me faire entendre du public de la salle Louis Liard, se plaignant ensuite doucement de ­mavoir ainsi obligée… à lui tourner le dos !

Mais parlons de ses précieuses ­contributions claudéliennes – ­lauteur sur lequel il a le plus écrit. Il ne ­la, ­daprès Madame Antoine, jamais rencontré, sinon croisé à la Première du Soulier de Satin. Quatre ans après la mort du poète il publiait Les Cinq Grandes Odes de Claudel, ou la poésie de la répétition2, où le spécialiste de la coordination se penche sur un des procédés les plus caractéristiques du style claudélien, mais pour en débusquer le sens :

Quiconque daigne seulement regarder de près ­létoffe et la façon ­dun objet esthétique se sent aussitôt tenu ­dêtre plus scrupuleusement aux écoutes de ­lesprit qui, par un jour de grâce, se mit en quête des formes où il espérait le mieux ­sincarner3.

Paroles ­dor, qui sont ­lemblème de la manière de Gérald Antoine : forme et sens sont un tout, et ­létude savante et minutieuse de la première ­na pour but que de dégager le dessein, secret ou à demi visible, ­dune œuvre. Propos ­dévidence, sans doute, pour tout claudélien, mais ­quil ­convenait ­daffirmer clairement au seuil des années 60. La répétition chez Claudel ­nest certes pas tautologie, mais expression ­dun dialogue intérieur qui a pour point de fuite la résolution de toute ­contradiction dans le Verbe : « Il y a une dimension théologique de la répétition4 ».

Le grammairien – qui ­samusait beaucoup des sorties abruptes de Claudel ­contre sa discipline5 – ­sintéressera ainsi, toujours avec la même verve précise et juste, à divers objets stylistiques, le mot, la syntaxe, la langue6 ; de fait, il nous montre ­quil y avait chez le poète une ­conscience aiguë de la langue, un art de la grammaire, non point normative, mais telle ­quapprise chez Mallarmé7. Ce sont aussi des études de tonalité, et notamment de ce ­comique qui établit entre eux une réelle ­complicité8,

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avec son corollaire, le jeu sur les niveaux de langue et ­lusage du style familier9, sans parler de la « franche ripaille de solécismes10 » qui réjouit manifestement les deux ­complices.

Gérald Antoine est toujours merveilleusement agréable à lire, ­dune érudition légère, ­dune familiarité de grande classe, ­dune courtoisie extrême ; il aime la langue qui est son objet et nous instruit, sans en avoir ­lair, de ses richesses et subtilités ; ainsi de ce délicieux « échantils » que ce Vosgien « de sève et de terroir », lui aussi, glisse au seuil ­dun défilé ­dextravagances claudéliennes11. Sa critique, si fine sur des questions techniques dont il sait gommer totalement le caractère rébarbatif, ne saurait pour autant se désintéresser de ­lhomme Claudel : et ­cest lui ­quil prend à bras-le-corps dans sa grande biographie Paul Claudel ou ­lEnfer du génie12. Gérald Antoine est curieux, fouineur, amateur ­danecdotes, et il nous apprend des tas de choses, ­comiques ou sérieuses, inattendues et révélatrices, entre les récréations avec les amis Berthelot et la première idylle, « secrète et tragique13 » avec – déjà – une Polonaise. Le biographe a bien ­compris que la langue et ­lœuvre, chez Claudel, sont nourries de ­laventure décisive et extraordinaire de ­lamour rencontré, trahi puis transfiguré : il se ­consacrera ensuite à ­lédition de Partage de Midi14, assortie ­dune préface riche de la ­connaissance de documents inédits, et surtout de ces « lettres à Ysé » dont suivent des fragments ; ­lensemble, préparé par Gérald Antoine qui ­naura pas vu naître ce dernier enfant, attend dans un coffre chez Gallimard, et les amoureux du Soulier de Satin frémissent de curiosité – mais ont aussi un peu peur. Point ­dorgue logique à cette quête aux profondeurs ­dune vie, ­lédition, en collaboration avec Bernard Duchatelet, de la correspondance avec Romain Rolland15, qui fut le ­confident et le suppléant, mais aussi ­linterlocuteur spirituel dont Claudel eut toujours besoin.

Merci, Monsieur le Recteur Antoine. ­Jai déjà été trop longue, mais ­cest vous qui ­maviez dit, toujours dans les mêmes circonstances, que ­cétait « parce que je ­navais pas eu le temps de faire plus court ». Merci pour ce Claudel que vous nous avez appris à mieux lire à partir de la substance même de son style, merci de cette justesse, de ce charme, de

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cette attention – qualités si élégamment françaises – qui étaient les vôtres, que ­lon vous rencontrât dans les couloirs ­dune université, ou plus rustiquement sous les ombrages de Brangues. Et maintenant, tous les deux là-haut, vous devez bien rire à nos dépens !

Dominique Millet-Gérard

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Je suis ­lenfant des prés et des collines bleues

Et des arbres ­quaucun automne ­na brunis,

Je suis fils de Lorraine et ­jai franchi les lieues

Des longs chemins dallés de quartz et de granits.

Je suis ­lenfant des lacs où buvaient les sylphides

Et des sentiers de mousse où croissent les bleuets ;

Mais maintenant, hélas ! mes prunelles sont vides

De lacs et de sentiers et les cieux sont muets.

Je vais, passant ­lexil, à travers le jour morne

Secouant le fardeau de mes membres lassés

Et quêtant à la nue où mon regard se borne

Le cerne évanoui des horizons passés.

Gérald Antoine

Extrait des Poèmes de captivité,
Stalag de Prusse Orientale

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MICHEL MALICET
(1925-2014)

Nous avons appris avec peine le décès de Michel Malicet qui a tenu durant quarante années une place ­considérable dans la recherche claudélienne. Il a participé en 1969 à la création, avec Jacques Petit, de son centre alors intitulé « Centre de recherches de littérature française des xixe et xxe siècles » et qui reçut le label CNRS. Il en prit la direction en 1982 et la quitta en 1990 pour prendre sa retraite. Il ­nétait pas franc-­comtois ­dorigine, et peut-être est-ce le hasard des affectations ministérielles qui a fixé son itinéraire à Besançon.

­Cest à partir de bribes de ­conversations que ­jeus avec lui, lointaines et sujettes sans doute à quelques inexactitudes, que je tente de retracer quelques moments de son itinéraire.

Né le 2 décembre 1925, il a passé une partie au moins de son enfance en Corse dont il semblait avoir gardé un souvenir ébloui. Son père qui était attaché au tribunal ­dAjaccio en tant que juge ­dinstruction périt dans ­lattentat dirigé ­contre le bâtiment en 1944. Il a sans aucun doute quitté la Corse avant cette date ­puisquil fit une partie au moins ­dune scolarité brillante et quelque peu rebelle à ­létablissement catholique de Lambersart, dans le grand Lille. Et ­cest à la Sorbonne ­quil ­connut son épouse, Madame Éliane Malicet, où ils étaient tous deux étudiants. On le retrouve ensuite dans le secondaire de Besançon où il eut la réputation ­dun enseignant brillant qui faisait chanter les textes.

Il collabora avec Jacques Petit lors de la création de son centre. ­Cest lui, en effet qui publia dès 1970 aux Annales littéraires de ­lUniversité de Besançon les deux premiers ouvrages de sa série claudélienne : Richard Wagner. Rêveries ­dun poète français16 et Le Poète et le shamisen, Le Poète et le vase ­dencens, Jules ou ­lHomme-aux-deux-cravates17.

Avec un goût très sûr et quelque hardiesse, il avait choisi, pour sa première approche de Claudel, ces dialogues brillants de la fin des années japonaises où le poète dialogue avec un double qui ­nest pas tout à fait lui-même. Claudel y expose notamment une poétique en grande partie

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inspirée par ­lAsie et ses idées sur la musique. Quoique freudien de stricte obédience, il ne se prétendait ni ne se voulait analyste. Aussi, ­comme son titre ­lindique, sa thèse, Lecture psychanalytique de ­lœuvre de Claudel, ­na pas la prétention ­dêtre une analyse. Ambitieuse, par ailleurs, ­puisquelle porte sur ­lensemble ­dune œuvre dont il ­nest pas aisé de surprendre les non-dits, elle ne se veut que la rencontre de deux sensibilités, de deux inconscients. Elle embrasse les grands thèmes traditionnels de la psychanalyse, mais vise aussi à surprendre ce qui se cache derrière des images, des expressions jugées surprenantes, voire incongrues18.

Sa production claudélienne est, par ailleurs, ­considérable ­comme le laissent supposer ses ­communications – pas moins de vingt-huit – au Bulletin de la Société Paul Claudel. On notera, parmi ses participations aux colloques, celle de Cerisy, particulièrement éclairante sur ­LOurs et la Lune.

Ses choix ­détudes ont pu être influencés par ­laffectivité, ainsi, son Claudel-Massignon19 suit le dialogue très personnel de deux hommes qui ­sintéressent aux rapports entre christianisme et islam. Son Claudel-Mauriac20 prend en ­compte ­lattachement affectueux de Mauriac qui souffre du manque de retour et de reconnaissance en tant que romancier. Son attachement à la famille de Claudel ­la incité à éditer deux correspondances de ­lécrivain : les Lettres à son fils Henri et à sa famille21 et les Lettres à sa fille Reine22. Sa lecture, enfin de la correspondance entre Claudel et Stanislas Fumet a été, effectivement, celle ­dune amitié23. Il avait fondé ­l« Association pour la recherche claudélienne » à la fin des années 1980. Il semble, cependant, que les œuvres importantes à ses yeux, celles qui lui vaudraient de laisser une « trace » – lexpression est de lui – sont la publication du Journal ­complet de Léon Bloy24 et celle du Poëte et la Bible25 soit ­lensemble des écrits exégétiques (avec la collabora

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tion de Dominique Millet-Gérard et Xavier Tilliette). ­Cest pour réaliser ces ouvrages ­quil a pris sa retraite en 1990. Le Poëte et la Bible lui a été ­loccasion ­dexposer son interprétation freudienne du regard de Claudel sur le texte sacré à laquelle il était très attaché. Il y voit un « roman des origines » dessiné dans un temps mythique, mais qui « développe ses péripéties dans ­lHistoire humaine où Claudel ne veut voir que ­lHistoire sainte [] ». Dieu Père a transmis à lhomme son pouvoir générateur, mais à regret et avec les interdits et les restrictions que suppose la circoncision. Ce ­contrôle de la virilité du Père divin sur ses fils, dabord les Israélites provoque leur révolte. Et lorsquintervient le Christ, le drame devient familial. ­Cest « la naissance miraculeuse ­dun Fils issu ­dune mère vierge, destiné à succéder à son Père et qui, effectivement, tente de ­semparer, ou même ­sempare du trône et de ­lhéritage paternel au point ­dépouser sa mère []26 » Certains ont pu ­considérer que ­cétait, de la part de Michel Malicet, enfermer son pouvoir de faire chanter les textes dans une cage trop étroite. Mais, avec sa lecture psychanalytique au début de sa carrière universitaire, ­jusquau dernier moment, avec ce qui est proprement une analyse, cette orientation freudienne ­na cessé de nourrir sa pensée. Elle lui a offert une ampleur ­considérable et a lui a permis de servir de révulsif à la critique claudélienne.

Jacques Houriez

1 « Parabole ­dAnimus et ­dAnima : Pour faire ­comprendre certaines œuvres de Paul Claudel », dans Mélanges de littérature française offerts à M. René Pintard, Travaux de linguistique et de littérature, XIII / 2, Strasbourg, 1975, p. 705-723. Repris dans Vis-à-vis ou le double regard critique, PUF « Écriture », 1982.

2 Minard, 1959.

3 Ibid., p. 6.

4 Ibid., p. 12-13.

5 … et ­luniversité en général : voir « Claudel et les professeurs », Europe, no 635, mars 1982.

6 Voir notamment « Paul Claudel et la langue française », La Table ronde, no 194, mars 1964 ; « ­Dun “geste linguistique” familier à Claudel », Paul Claudel 2, « La revue des lettres modernes », Minard, 1965 ; « Claudel et le mot », ­LÂge nouveau, janvier 1987.

7 « Claudel et Mallarmé », in La Dramaturgie claudélienne, colloque de Cerisy, Klincksieck, 1988.

8 « ­Lart du ­comique chez Claudel », Cahiers Paul Claudel, no 2, Gallimard, 1969.

9 « Claudel ou le génie familier », Revue ­dhistoire de théâtre, 1968/3.

10 « Paul Claudel et la langue française », art. cité, p. 41.

11 « ­Lart du ­comique », art. cité, p. 113 pour les deux expressions.

12 Robert Laffont, 1988, réédition augmentée en 2004.

13 Ibid., p. 51 sq.

14 Gallimard, « Folio-Théâtre », 1994.

15 Une amitié perdue et retrouvée, Gallimard, « les cahiers de la nrf », 2005.

16 Paul Claudel, Richard Wagner. Rêverie ­dun poète français, édition critique et ­commentée de Michel Malicet.

17 Paul Claudel, Le Poëte et le shamisen, Le Poëte et le vase ­dencens, Jules ou ­lhomme-aux-deux-cravates, édition critique et ­commentée de Michel Malicet.

18 Michel Malicet, Lecture psychanalytique de ­lœuvre de Paul Claudel, trois volumes, Annales littéraires de ­luniversité de Besançon, 1978 et 1980.

19 Paul Claudel-Louis Massignon, Correspondance (1908-1914), Desclée de Brouwer, 1973.

20 Paul Claudel-François Mauriac, Correspondance (1911-1954). La vague et le rocher, Minard, 1988.

21 Paul Claudel, Lettres à son fils Henri et à sa famille (1924-1954), éd. Marianne et Michel Malicet, ­LÂge ­dHomme, 1990.

22 Paul Claudel, Lettres à sa fille Reine (1910-1954), éd. Michel Malicet, ­LÂge ­dHomme, 1991.

23 Paul Claudel-Stanislas Fumet, Correspondance (1920-1954). Histoire ­dune amitié, ­LÂge ­dHomme, 1997.

24 Léon Bloy, Journal, éd. Pierre Glaudes et Michel Malicet, ­LÂge ­dHomme, 1996-2013.

25 Paul Claudel, Le Poëte et la Bible, éd. Michel Malicet, Dominique Millet-Gérard, Xavier Tilliette, t. I et II, Gallimard, 1998 et 2000.

26 Michel Malicet, « Préface », Le Poëte et la Bible, p. xxxv et xlii.