Nécrologie
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Bulletin de la Société Paul Claudel
2014 – 2, n° 213. Paul Claudel et André Suarès - Pages : 97 à 102
- Revue : Bulletin de la Société Paul Claudel
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- EAN : 9782812430510
- ISBN : 978-2-8124-3051-0
- ISSN : 2262-3108
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3051-0.p.0097
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 18/09/2014
- Périodicité : Quadrimestrielle
- Langue : Français
NÉCROLOGIE
GÉRALD ANTOINE
(1915-2014)
Hommage de Pierre Brunel
À la rentrée de novembre 1958, le nouveau normalien que j’étais avait réussi à trouver une place dans l’amphithéâtre Descartes de la Sorbonne, où affluait un public d’étudiants préparant le certificat de philologie et venus assister au premier cours du professeur d’histoire de la langue française, Gérald Antoine, titulaire de la chaire. Je fus, comme l’ensemble du public, émerveillé par la science du grand maître, mais aussi ébloui par la vivacité de son esprit, ses saillies qui nous tenaient constamment en éveil et une connaissance très fine et très sensible des textes littéraires.
Car l’auteur de deux volumes sur La coordination en français et, plus tard, d’une Histoire de la langue française en trois volumes était un pur littéraire amoureux des textes et les éclairant de manière toujours nouvelle. Fin connaisseur de Gérard de Nerval, véritable spécialiste du Joseph Delorme de Sainte-Beuve, il nous permettait d’approcher aussi des poètes du xxe siècle comme Charles Péguy et ce Paul Claudel, qui déjà m’attirait passionnément.
Gérald Antoine aurait pu, mieux que tout autre, écrire un Claudel et Rimbaud. Je n’en veux pour preuve que l’excellente notice qu’il consacra à Paul Claudel dans Le Nouveau Dictionnaire des auteurs de tous les temps et de tous les pays (Robert Laffont, 1994, tome I, p. 693-696).
Sans doute avait-il pris soin de mettre en valeur l’étonnante année 1886 où, de juin à septembre, Claudel a découvert tour à tour les Illuminations et Une saison en enfer, lecture qui a exercé sur lui selon les mots du poète lui-même, « une action […] séminale et paternelle », et où, le 25 décembre suivant, aux vêpres de Noël, il a reçu sa propre
illumination et retrouvé le chemin de la foi. Mais, au terme de son exposé, Gérald Antoine a choisi de placer et de mettre en valeur un texte de 1920 qui lui a semblé particulièrement révélateur :
La vérité est que l’être humain est bâti, si je peux dire, à deux étages ; au premier […] il y a un bourgeois naïf, fort disposé à se tenir content de ce monde matériel, persuadé que le bonheur consiste dans la plus large satisfaction possible de tous les besoins physiques. Dans le sous-sol […] il y a un original qui considère un tel bonheur comme pire que la plus affreuse des catastrophes, et qui met sournoisement tout en œuvre pour l’empêcher. C’est cet anarchiste essentiel et souterrain que le christianisme est venu évangéliser, non sans dommage quelquefois pour le bon ordre du médiocre immeuble…
« Cet apologue, écrivait Gérald Antoine, éclaire les deux faces, à tant d’égards irréductibles, de celui qui aurait pu dire, à la ressemblance de son maître : “Je est un autre”. C’est la célèbre formule qui apparaît dans les deux lettres dites “du voyant” » (à Georges Izambard, le 13 mai 1871, à Paul Demeny, le 15 mai).
L’appliquant à Claudel, Gérald Antoine a montré que « l’une de ces faces, celle des jours ordinaires, c’est l’aspect extérieur du catholique, défenseur de la règle, de toutes les règles et se les imposant à soi-même, hormis le temps de la folle crise méridienne » à laquelle il a tant apporté d’attention, sans pouvoir aller aussi loin qu’il l’aurait souhaité dans son entreprise. « À l’opposé », continue Gérald Antoine, « triomphe ‘l’homme de désir’ – de tous les désirs : celui de Dieu, mais aussi celui de sa création et de ses créatures, au premier rang desquelles la femme au triple visage : la Sagesse des Livres bibliques, la Vierge du Soulier de satin, la Femme enfin héroïne de chacun de ses drames ».
On comprend alors que la dernière citation qu’il ait retenue soit empruntée à la Préface de la nouvelle version de Partage de midi, en 1948, que sa bibliographie s’achève (et culmine) sur le livre de Dominique Millet-Gérard, Anima et la Sagesse, et que le dernier face à face qu’il évoque soit la confrontation du poète et du mystère.
C’est Claudel précisément qui me permit d’approcher Gérald Antoine, et de bénéficier très tôt de ses conseils amicaux, alors qu’une longue et brillante carrière administrative le conduisait du ministère de l’Éducation Nationale à l’Académie d’Orléans dont il était le recteur quand je soutins mes thèses en 1970. Entre temps avaient eu lieu les événements de mai 1968, appelant la réforme d’Edgar Faure à laquelle il travailla avec
acharnement et pour laquelle il voulut bien me demander conseil, me témoignant aussi une confiance qui me toucha beaucoup.
La société Paul Claudel, les soutenances de thèses sur le grand écrivain, les colloques Claudel (à Cerisy-la-Salle en particulier) allaient nous donner souvent l’occasion de nous retrouver. Et je n’oublierai jamais certaine soutenance à l’Université de Besançon, à l’invitation de Jacques Petit, à l’issue de laquelle nous dûmes quitter le taxi qui nous conduisait vers la gare, en raison des encombrements : il nous fallut continuer à pied, au pas de course, pour ne pas manquer le train. Nous en avons beaucoup ri, ce soir-là et plus tard, dans ce climat de gaieté qu’il entretenait comme nul autre.
Cette gaieté recouvrait une gravité profonde, celle de sa méditation sur la vie, sur l’homme, sur cette guerre de 1939-1945 qu’il n’avait pas oubliée. Prisonnier en Allemagne, il avait écrit des poèmes, et l’un d’eux nous a été révélé le jour de la messe qui, quelques jours après ses obsèques dans les Vosges, fut dite à Paris. J’en fus bouleversé, comme je le fus par le deuil immense que j’ai éprouvé quand j’ai appris sa disparition et assisté à cette cérémonie.
Pierre Brunel
Hommage de Dominique Millet-Gérard
Ce qui frappait chez le Recteur Gérald Antoine, c’est son extrême gentillesse, son sourire de bienveillance. J’en fis d’emblée l’expérience. Je ne le connaissais pas lorsque j’allai lui déposer ma thèse, à son domicile. Il me reçut fort aimablement, me mettant tout de suite à l’aise, jusqu’à l’évocation de son article sur Animus et Anima1 : vit-il ma confusion, ma terreur ? Ce texte m’avait échappé, je ne comprends toujours pas comment. Bien sûr je ne dis rien sur le coup, et ne me décidai à l’appeler qu’après une nuit sans sommeil, attendant ses foudres : ce fut un « ça alors ! » pris dans son petit rire inimitable, et une absolution immédiate ; excellente leçon de modestie pour un jeune maître de conférences et
futur docteur, que j’essaie de ne jamais oublier. La soutenance fut à l’avenant : il m’engagea à déplacer ma chaise pour me faire entendre du public de la salle Louis Liard, se plaignant ensuite doucement de m’avoir ainsi obligée… à lui tourner le dos !
Mais parlons de ses précieuses contributions claudéliennes – l’auteur sur lequel il a le plus écrit. Il ne l’a, d’après Madame Antoine, jamais rencontré, sinon croisé à la Première du Soulier de Satin. Quatre ans après la mort du poète il publiait Les Cinq Grandes Odes de Claudel, ou la poésie de la répétition2, où le spécialiste de la coordination se penche sur un des procédés les plus caractéristiques du style claudélien, mais pour en débusquer le sens :
Quiconque daigne seulement regarder de près l’étoffe et la façon d’un objet esthétique se sent aussitôt tenu d’être plus scrupuleusement aux écoutes de l’esprit qui, par un jour de grâce, se mit en quête des formes où il espérait le mieux s’incarner3.
Paroles d’or, qui sont l’emblème de la manière de Gérald Antoine : forme et sens sont un tout, et l’étude savante et minutieuse de la première n’a pour but que de dégager le dessein, secret ou à demi visible, d’une œuvre. Propos d’évidence, sans doute, pour tout claudélien, mais qu’il convenait d’affirmer clairement au seuil des années 60. La répétition chez Claudel n’est certes pas tautologie, mais expression d’un dialogue intérieur qui a pour point de fuite la résolution de toute contradiction dans le Verbe : « Il y a une dimension théologique de la répétition4 ».
Le grammairien – qui s’amusait beaucoup des sorties abruptes de Claudel contre sa discipline5 – s’intéressera ainsi, toujours avec la même verve précise et juste, à divers objets stylistiques, le mot, la syntaxe, la langue6 ; de fait, il nous montre qu’il y avait chez le poète une conscience aiguë de la langue, un art de la grammaire, non point normative, mais telle qu’apprise chez Mallarmé7. Ce sont aussi des études de tonalité, et notamment de ce comique qui établit entre eux une réelle complicité8,
avec son corollaire, le jeu sur les niveaux de langue et l’usage du style familier9, sans parler de la « franche ripaille de solécismes10 » qui réjouit manifestement les deux complices.
Gérald Antoine est toujours merveilleusement agréable à lire, d’une érudition légère, d’une familiarité de grande classe, d’une courtoisie extrême ; il aime la langue qui est son objet et nous instruit, sans en avoir l’air, de ses richesses et subtilités ; ainsi de ce délicieux « échantils » que ce Vosgien « de sève et de terroir », lui aussi, glisse au seuil d’un défilé d’extravagances claudéliennes11. Sa critique, si fine sur des questions techniques dont il sait gommer totalement le caractère rébarbatif, ne saurait pour autant se désintéresser de l’homme Claudel : et c’est lui qu’il prend à bras-le-corps dans sa grande biographie Paul Claudel ou l’Enfer du génie12. Gérald Antoine est curieux, fouineur, amateur d’anecdotes, et il nous apprend des tas de choses, comiques ou sérieuses, inattendues et révélatrices, entre les récréations avec les amis Berthelot et la première idylle, « secrète et tragique13 » avec – déjà – une Polonaise. Le biographe a bien compris que la langue et l’œuvre, chez Claudel, sont nourries de l’aventure décisive et extraordinaire de l’amour rencontré, trahi puis transfiguré : il se consacrera ensuite à l’édition de Partage de Midi14, assortie d’une préface riche de la connaissance de documents inédits, et surtout de ces « lettres à Ysé » dont suivent des fragments ; l’ensemble, préparé par Gérald Antoine qui n’aura pas vu naître ce dernier enfant, attend dans un coffre chez Gallimard, et les amoureux du Soulier de Satin frémissent de curiosité – mais ont aussi un peu peur. Point d’orgue logique à cette quête aux profondeurs d’une vie, l’édition, en collaboration avec Bernard Duchatelet, de la correspondance avec Romain Rolland15, qui fut le confident et le suppléant, mais aussi l’interlocuteur spirituel dont Claudel eut toujours besoin.
Merci, Monsieur le Recteur Antoine. J’ai déjà été trop longue, mais c’est vous qui m’aviez dit, toujours dans les mêmes circonstances, que c’était « parce que je n’avais pas eu le temps de faire plus court ». Merci pour ce Claudel que vous nous avez appris à mieux lire à partir de la substance même de son style, merci de cette justesse, de ce charme, de
cette attention – qualités si élégamment françaises – qui étaient les vôtres, que l’on vous rencontrât dans les couloirs d’une université, ou plus rustiquement sous les ombrages de Brangues. Et maintenant, tous les deux là-haut, vous devez bien rire à nos dépens !
Dominique Millet-Gérard
Je suis l’enfant des prés et des collines bleues
Et des arbres qu’aucun automne n’a brunis,
Je suis fils de Lorraine et j’ai franchi les lieues
Des longs chemins dallés de quartz et de granits.
Je suis l’enfant des lacs où buvaient les sylphides
Et des sentiers de mousse où croissent les bleuets ;
Mais maintenant, hélas ! mes prunelles sont vides
De lacs et de sentiers et les cieux sont muets.
Je vais, passant l’exil, à travers le jour morne
Secouant le fardeau de mes membres lassés
Et quêtant à la nue où mon regard se borne
Le cerne évanoui des horizons passés.
Gérald Antoine
Extrait des Poèmes de captivité,
Stalag de Prusse Orientale
MICHEL MALICET
(1925-2014)
Nous avons appris avec peine le décès de Michel Malicet qui a tenu durant quarante années une place considérable dans la recherche claudélienne. Il a participé en 1969 à la création, avec Jacques Petit, de son centre alors intitulé « Centre de recherches de littérature française des xixe et xxe siècles » et qui reçut le label CNRS. Il en prit la direction en 1982 et la quitta en 1990 pour prendre sa retraite. Il n’était pas franc-comtois d’origine, et peut-être est-ce le hasard des affectations ministérielles qui a fixé son itinéraire à Besançon.
C’est à partir de bribes de conversations que j’eus avec lui, lointaines et sujettes sans doute à quelques inexactitudes, que je tente de retracer quelques moments de son itinéraire.
Né le 2 décembre 1925, il a passé une partie au moins de son enfance en Corse dont il semblait avoir gardé un souvenir ébloui. Son père qui était attaché au tribunal d’Ajaccio en tant que juge d’instruction périt dans l’attentat dirigé contre le bâtiment en 1944. Il a sans aucun doute quitté la Corse avant cette date puisqu’il fit une partie au moins d’une scolarité brillante et quelque peu rebelle à l’établissement catholique de Lambersart, dans le grand Lille. Et c’est à la Sorbonne qu’il connut son épouse, Madame Éliane Malicet, où ils étaient tous deux étudiants. On le retrouve ensuite dans le secondaire de Besançon où il eut la réputation d’un enseignant brillant qui faisait chanter les textes.
Il collabora avec Jacques Petit lors de la création de son centre. C’est lui, en effet qui publia dès 1970 aux Annales littéraires de l’Université de Besançon les deux premiers ouvrages de sa série claudélienne : Richard Wagner. Rêveries d’un poète français16 et Le Poète et le shamisen, Le Poète et le vase d’encens, Jules ou l’Homme-aux-deux-cravates17.
Avec un goût très sûr et quelque hardiesse, il avait choisi, pour sa première approche de Claudel, ces dialogues brillants de la fin des années japonaises où le poète dialogue avec un double qui n’est pas tout à fait lui-même. Claudel y expose notamment une poétique en grande partie
inspirée par l’Asie et ses idées sur la musique. Quoique freudien de stricte obédience, il ne se prétendait ni ne se voulait analyste. Aussi, comme son titre l’indique, sa thèse, Lecture psychanalytique de l’œuvre de Claudel, n’a pas la prétention d’être une analyse. Ambitieuse, par ailleurs, puisqu’elle porte sur l’ensemble d’une œuvre dont il n’est pas aisé de surprendre les non-dits, elle ne se veut que la rencontre de deux sensibilités, de deux inconscients. Elle embrasse les grands thèmes traditionnels de la psychanalyse, mais vise aussi à surprendre ce qui se cache derrière des images, des expressions jugées surprenantes, voire incongrues18.
Sa production claudélienne est, par ailleurs, considérable comme le laissent supposer ses communications – pas moins de vingt-huit – au Bulletin de la Société Paul Claudel. On notera, parmi ses participations aux colloques, celle de Cerisy, particulièrement éclairante sur L’Ours et la Lune.
Ses choix d’études ont pu être influencés par l’affectivité, ainsi, son Claudel-Massignon19 suit le dialogue très personnel de deux hommes qui s’intéressent aux rapports entre christianisme et islam. Son Claudel-Mauriac20 prend en compte l’attachement affectueux de Mauriac qui souffre du manque de retour et de reconnaissance en tant que romancier. Son attachement à la famille de Claudel l’a incité à éditer deux correspondances de l’écrivain : les Lettres à son fils Henri et à sa famille21 et les Lettres à sa fille Reine22. Sa lecture, enfin de la correspondance entre Claudel et Stanislas Fumet a été, effectivement, celle d’une amitié23. Il avait fondé l’« Association pour la recherche claudélienne » à la fin des années 1980. Il semble, cependant, que les œuvres importantes à ses yeux, celles qui lui vaudraient de laisser une « trace » – l’expression est de lui – sont la publication du Journal complet de Léon Bloy24 et celle du Poëte et la Bible25 soit l’ensemble des écrits exégétiques (avec la collabora
tion de Dominique Millet-Gérard et Xavier Tilliette). C’est pour réaliser ces ouvrages qu’il a pris sa retraite en 1990. Le Poëte et la Bible lui a été l’occasion d’exposer son interprétation freudienne du regard de Claudel sur le texte sacré à laquelle il était très attaché. Il y voit un « roman des origines » dessiné dans un temps mythique, mais qui « développe ses péripéties dans l’Histoire humaine où Claudel ne veut voir que l’Histoire sainte […] ». Dieu Père a transmis à l’homme son pouvoir générateur, mais à regret et avec les interdits et les restrictions que suppose la circoncision. Ce contrôle de la virilité du Père divin sur ses fils, d’abord les Israélites provoque leur révolte. Et lorsqu’intervient le Christ, le drame devient familial. C’est « la naissance miraculeuse d’un Fils issu d’une mère vierge, destiné à succéder à son Père et qui, effectivement, tente de s’emparer, ou même s’empare du trône et de l’héritage paternel au point d’épouser sa mère […]26 » Certains ont pu considérer que c’était, de la part de Michel Malicet, enfermer son pouvoir de faire chanter les textes dans une cage trop étroite. Mais, avec sa lecture psychanalytique au début de sa carrière universitaire, jusqu’au dernier moment, avec ce qui est proprement une analyse, cette orientation freudienne n’a cessé de nourrir sa pensée. Elle lui a offert une ampleur considérable et a lui a permis de servir de révulsif à la critique claudélienne.
Jacques Houriez
1 « Parabole d’Animus et d’Anima : Pour faire comprendre certaines œuvres de Paul Claudel », dans Mélanges de littérature française offerts à M. René Pintard, Travaux de linguistique et de littérature, XIII / 2, Strasbourg, 1975, p. 705-723. Repris dans Vis-à-vis ou le double regard critique, PUF « Écriture », 1982.
2 Minard, 1959.
3 Ibid., p. 6.
4 Ibid., p. 12-13.
5 … et l’université en général : voir « Claudel et les professeurs », Europe, no 635, mars 1982.
6 Voir notamment « Paul Claudel et la langue française », La Table ronde, no 194, mars 1964 ; « D’un “geste linguistique” familier à Claudel », Paul Claudel 2, « La revue des lettres modernes », Minard, 1965 ; « Claudel et le mot », L’Âge nouveau, janvier 1987.
7 « Claudel et Mallarmé », in La Dramaturgie claudélienne, colloque de Cerisy, Klincksieck, 1988.
8 « L’art du comique chez Claudel », Cahiers Paul Claudel, no 2, Gallimard, 1969.
9 « Claudel ou le génie familier », Revue d’histoire de théâtre, 1968/3.
10 « Paul Claudel et la langue française », art. cité, p. 41.
11 « L’art du comique », art. cité, p. 113 pour les deux expressions.
12 Robert Laffont, 1988, réédition augmentée en 2004.
13 Ibid., p. 51 sq.
14 Gallimard, « Folio-Théâtre », 1994.
15 Une amitié perdue et retrouvée, Gallimard, « les cahiers de la nrf », 2005.
16 Paul Claudel, Richard Wagner. Rêverie d’un poète français, édition critique et commentée de Michel Malicet.
17 Paul Claudel, Le Poëte et le shamisen, Le Poëte et le vase d’encens, Jules ou l’homme-aux-deux-cravates, édition critique et commentée de Michel Malicet.
18 Michel Malicet, Lecture psychanalytique de l’œuvre de Paul Claudel, trois volumes, Annales littéraires de l’université de Besançon, 1978 et 1980.
19 Paul Claudel-Louis Massignon, Correspondance (1908-1914), Desclée de Brouwer, 1973.
20 Paul Claudel-François Mauriac, Correspondance (1911-1954). La vague et le rocher, Minard, 1988.
21 Paul Claudel, Lettres à son fils Henri et à sa famille (1924-1954), éd. Marianne et Michel Malicet, L’Âge d’Homme, 1990.
22 Paul Claudel, Lettres à sa fille Reine (1910-1954), éd. Michel Malicet, L’Âge d’Homme, 1991.
23 Paul Claudel-Stanislas Fumet, Correspondance (1920-1954). Histoire d’une amitié, L’Âge d’Homme, 1997.
24 Léon Bloy, Journal, éd. Pierre Glaudes et Michel Malicet, L’Âge d’Homme, 1996-2013.
25 Paul Claudel, Le Poëte et la Bible, éd. Michel Malicet, Dominique Millet-Gérard, Xavier Tilliette, t. I et II, Gallimard, 1998 et 2000.
26 Michel Malicet, « Préface », Le Poëte et la Bible, p. xxxv et xlii.