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Classiques Garnier

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Conférences

– 5 octobre 2012 à l’université de Tours, Emmanuelle Kaës : « Critique et création dans Le Soulier de satin », dans le cadre du Congrès de la Société Française de Littérature Générale et Comparée.

– 6 octobre 2012 à l’université de Tours, Marie-Victoire Nantet : « Camille Claudel sous le regard de Paul Claudel : de l’approche critique aux mises en scène dramatiques », dans le cadre du Congrès de la Société Française de Littérature Générale et Comparée.

– 6 octobre 2012, au Schauspielhaus de Vienne en Autriche : intervention de Thérèse Mourlevat sur Rosalie Vetch dans le cadre d’une soirée consacrée au Soulier de satin, réunissant des philosophes, des théologiens et des dramaturges sur le thème de la Transcendance.

– 20 octobre 2012, Marie-Victoire Nantet au théâtre du Luxembourg de Meaux : « Est-il juste de penser, avec Paul Claudel, que l’œuvre de Camille ‘est l’histoire de sa vie’ ? »

– 25 octobre au théâtre du Luxembourg de Meaux, Pascal Lécroart : « Un écrivain diplomate face à la Grande Guerre ».

– 26 octobre 2012 à la BnF, communication de Dominique Millet-Gérard sur la Correspondance Louis Massignon / Paul Claudel, dans le cadre d’une après-midi d’étude consacrée à « Louis Massignon hier et aujourd’hui (1883-1962) ».

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Habilitation

– 23 novembre à Paris (Maison de la Recherche), Emmanuelle Kaës soutient, sous le parrainage du professeur Didier Alexandre, son habilitation à diriger des recherches intitulée : Du langage sur l’image aux images de la langue.

Exposition

– Du 18 octobre au 3 novembre 2012 à Meaux, Espace culturel Luxembourg : « Camille et Paul Claudel : inspiration mutuelle », en partenariat avec l’Association Camille et Paul Claudel en Tardenois.

Récital

– 30 septembre 2012 à Paris, Hôtel Lutetia, récital sur le « Cantique de l’Ombre » de Paul Claudel, réécrit par Yves Prin.

Quelques 150 personnes s’étaient rassemblées en cette fin d’après-midi pour écouter, déclamé par l’acteur Didier Sandre, le « Cantique de l’Ombre » tiré de la Cantate à trois voix et mis en musique par Yves Prin. Dans le cadre de l’hôtel Lutetia – contemporain de la création de cette Cantate dont on a commémoré le centenaire l’an dernier à Lyon – le piano de Thierry Ravassard et le cor de Baptiste Germser ont accompagné le récitant pour environ dix-sept minutes, dans le salon Président, idéal salon de musique pour ce récital.

Yves Prin a écrit ce mélodrame d’après le monologue de Beata, dans le « Cantique de l’Ombre ». Le choix du cor est un hommage au poète qui apprécie tant cet instrument. En 2005, le compositeur avait créé aux rencontres de Brangues, un Claudel répond les psaumes, à la demande de Thierry Ravassard. Il a ensuite écrit la musique de l’Annonce faite à

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Marie mise en scène par Christian Schiaretti au TNP. C’est du reste le même Thierry Ravassard qui a poussé Yves Prin à écrire l’œuvre de ce soir. Impressionné par le souffle claudélien, ce dernier déclare : « Si la musique porte en elle sa propre densité, face à cette montagne de démesure, elle doit se fondre habilement pour ne pas surenchérir. […] Pas de rivalité mais un contrepoint efficace à l’invention créatrice de l’auteur ».

Le thème de la nuit mystique, puis le visage du bien-aimé terrestre qui se dessine, à la toute fin du Cantique, face aux ténèbres lumineuses, exalte la veuve Beata dans sa quête de l’époux mort : « Éteins promptement cette lumière qui ne me permet de voir que ton visage ! » Le prélude du piano symbolise le temps des noces des époux. Ensuite, le thème de la lutte entre l’élément féminin que serait le piano, puis l’élément masculin que serait le cor renvoie au combat entre l’âme et le corps au moment de la mort. Yves Prin prête à sa Beata, telle Pénélope, une complainte homérique : « Pourquoi m’a-t-on ramenée là-bas ? Toi qui m’as soutenue sur mon île solitaire ». L’anéantissement final est suggéré par le rythme saccadé entre le piano et le cor. La voix du récitant doit alors enchérir. Le calme revient enfin, où un lent choral harmonique prend place pour rappeler le temps de l’extase.

Didier Sandre, dont la performance rappelle le rôle majestueux de Louis XIV dans l’Allée du Roi, adapté pour la télévision par Nina Companéez (1995), trouve dans son récitatif un rôle à sa mesure. Dès la première phrase, on a l’impression d’entendre la voix de Claudel gronder, rocailleuse. Volonté ou mimétisme ? Tour à tour, sombre, royal, métaphysique, il redonne vie à la Beata du Cantique. La musique l’accompagne, sans lui laisser perdre la maîtrise du tempo. Il captive la salle derrière son pupitre, accroché à son texte, sans se départir de son sérieux, ne lançant que quelques regards au public dans les pauses musicales. « Avant qu’une fois encore les deux moitiés de l’univers se divisent, / Et que la nuit se rompe par le milieu » résonne depuis l’estrade plongée dans l’obscurité du salon aux volets clos, favorisant ce huis-clos vespéral. Les cariatides Art Déco dans ce décor de rinceaux et de palmettes sont figées dans la pierre devant le déchaînement des éléments. La voix se fait plus suave vers la fin pour marquer la sensualité.

Après l’entracte, la seconde partie du spectacle a présenté une adaptation poétique par Jean-Marie Barnaud, du mélodrame de Richard Strauss, Enoch Arden, avec toujours Didier Sandre, et Thierry Ravassard au piano. D’autres spectacles seront présentés cette saison par cette même

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compagnie, Des mots & des notes, les dimanches 9 décembre, 10 février et 21 avril sur des textes respectivement de Jean-Pierre Siméon, des expressions lyriques de Jules Massenet, et de Daniel Maximin.

Jean-Bernard Ponthus

Théâtre

– Du 26 au 29 septembre 2012, au théâtre de la Jonquières à Paris, L’Échange, par la compagnie Par-delà le Soleil.

Par-delà le Soleil, une compagnie bien nommée pour mettre en scène et présenter l’Échange en toute simplicité, sans artifice ni emphase, tel qu’il est écrit dans sa 1re version. Évoluant dans un décor volontairement dépouillé, minimaliste et d’une grande sobriété afin de laisser le texte occuper tout entier la scène et aller tout droit vers la salle, le quatuor enchanteur signe ici, avec une rigueur qui l’honore, sa première production, pour quatre représentations, annonciatrices d’un avenir prometteur. Il fait preuve d’humilité, d’innocence et de modestie, les caractères et le sentiment de chacune et de chacun s’harmonisant à merveille au sein « d’un concert entre leurs âmes » selon la formule essentielle aux yeux de Paul Claudel qui définit ainsi les relations existant entre les personnages et toute la composition de la pièce : « Une seule âme qui joue avec elle-même aux quatre coins ».

Il n’est pas trop de dire que Margaux Lecolier, l’épouse délaissée, tout en représentant l’idéalisme comme l’écrivait Claudel à Copeau le 8 décembre 1913, est ici « la seule femme vraiment pratique » tandis que Fernanda Barth, l’actrice, incarne la liberté, la femme avec tous les attraits du mystère, « parée comme dans la tragédie grecque », que Sébastien Accart, le jeune sauvage, cet « affamé de l’horizon » épris lui aussi de liberté est en proie à « la tragédie de l’Indien » et que François Clavier, leur maître dans la vraie vie est un Thomas Pollock Nageoire pédagogue, dans l’incarnation la plus réaliste du « négociant calculateur », de l’homme d’affaires « hardi, actif, patient, rusé, opportun, persévérant » certes mais doté d’une « sagesse pratique » qui, au dénouement

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de l’échange, opère une muette réconciliation avec Marthe, la « sagesse divine » lorsqu’en signe d’entente et de pardon « elle lui tend la main qu’il serre en silence ».

Tous les quatre nous donnent à entendre et à voir un Échange des plus accomplis, en ceci qu’il est accessible à tous et juste, parfaitement servi dans la diction et l’élocution. L’accord entre eux est parfait et l’intrigue dévidée en toute clarté se dénoue pour le plus grand bonheur des spectateurs selon les mots de Lechy Elbernon : « Tout étant clos, les gens viennent là le soir et ils sont assis par rangées les uns derrière les autres, regardant… Et ils regardent et écoutent comme s’ils dormaient ». Sauf que dans le cas présent ils n’en perdent pas un mot tant ils sont dans une écoute intimiste et quasi religieuse.

François Claudel

– Du 12 septembre au 27 octobre dans la crypte Saint-Sulpice à Paris, Jeanne d’Arc au bûcher, dans la mise en scène d’Emmanuel Ray, compagnie Théâtre en pièces.

– 13 et 14 novembre 2012 à l’Astrée théâtre de l’Université Lyon I : L’Échange, dans la mise en scène de Gregory Benoit, compagnie les Yeux grand ouverts [Reprise, voir le compte rendu de René Sainte Marie Perrin, Bulletin 205, p. 74-77).

– Octobre-décembre 2012 au Schauspielhaus de Vienne en Autriche, Le Soulier de satin, traduction Felix Bloch. La mise en scène de chaque Journée est confiée à un metteur en scène différent.

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Prix Shibusawa-Claudel 2012

Le prix Shibusawa-Claudel a été créé en 1964 par la Maison Franco-Japonaise de Tokyo et par le grand journal Mainichi Shimbun.

Rappelons que la Maison Franco-Japonaise de Tokyo y a été fondée le 7 mars 1924 par Paul Claudel et Shibusawa Iichi, un des industriels les plus puissants du Japon de l’époque. Elle continue depuis lors à poursuivre une remarquable activité. Elle est actuellement présidée par M. Matsuura Koichiro, ancien ambassadeur du Japon en France et ancien directeur-général de l’Unesco. À ses côtés c’est maintenant le journal Yomiuri Shimbun qui co-organise le prix.

Chaque année la remise du prix par le jury présidé par Christian Sautter a lieu à la résidence de l’ambassadeur, actuellement M. Komatsu Ichiro.

Le lauréat du prix 2012 est M. Mathieu Séguéla pour sa thèse d’histoire portant sur Clemenceau et l’Orient, en particulier le Japon. Grâce à ce beau travail, pas encore malheureusement édité, on redécouvre un Clemenceau moins connu que l’anticlérical, le « tombeur de ministères » et le « Père la Victoire » dont on garde habituellement l’image. Or Clemenceau était aussi un lettré, il a notamment écrit en 1901 une pièce de théâtre en un acte, qui se passe en Chine : Le Voile du Bonheur, un voyageur, il a vécu aux États-Unis et visité l’Extrême-Orient, un collectionneur, dès le dernier quart du xixe siècle, en particulier d’art japonais en adepte des années du japonisme.

Évidemment il n’est pas possible de faire un rapprochement entre Paul Claudel et Georges Clemenceau, ça ne viendrait à l’esprit de personne, mais puisque cette année le prix Shibusawa-Claudel permet d’élargir notre vision d’un homme qui, dans l’épreuve de la Première Guerre mondiale, a joué un rôle majeur, nous ne pouvons qu’en être heureux.

Hubert Martin

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Associations claudéliennes

Association pour la Recherche Claudélienne

L’Association pour la Recherche Claudélienne de Besançon a tenu son assemblée générale le 28 juin dernier.

Malgré le succès de ses actions, manifesté en particulier par les quatre volumes publiés de la collection « Poussière d’Or » et par la série de dix bulletins annuels, l’Association n’a plus aujourd’hui les moyens humains et financiers de poursuivre et soutenir son élan. Lorsque son employé, Sébastien Jacquot, travaillait à temps plein pour l’Association, la région apportant un fort soutien financier, il était possible d’envisager des projets importants. Depuis, les aides ont régulièrement diminué, ce qui a rendu difficile puis impossible le maintien d’un temps plein alors que, parallèlement, le principal souci devenait, pour l’Association, de trouver du travail extérieur pour son employé afin d’assurer le financement de son poste. Depuis novembre 2011, aucune aide n’est reçue, et l’Association a été obligée de piocher dans ses réserves pour maintenir l’emploi.

Dans ces conditions, il a été décidé une mise en sommeil de l’Association. Son travail éditorial pourra se poursuivre en fonction des opportunités : rien n’empêche d’imaginer la parution de nouveaux volumes de « Poussière d’Or ». Quant aux activités claudéliennes du Centre de recherche Jacques-Petit, elles ont toutes les raisons de se poursuivre sur Besançon, dans le cadre de l’équipe d’accueil ELLIADD (EA 4661) qui regroupe dorénavant l’ensemble des laboratoires en lettres, arts du spectacle et sciences du langage de l’université de Franche-Comté.

En septembre 2012, Sébastien Jacquot a réussi le concours qui lui a permis d’être recruté comme ingénieur au sein d’ELLIADD. Il pourra donc poursuivre, dans le cadre de ce nouveau poste, le travail qu’il menait, au sein du Centre Jacques-Petit, sur Claudel et ses archives. Le succès de son recrutement est en quelque sorte l’aboutissement de son parcours au sein de l’Association qui lui a donné les moyens de passer une licence puis un master en informatique. L’Association et ses membres peuvent être fiers du travail réalisé depuis 2001, année marquée par la reprise de ses activités.

Pascal Lécroart

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Association Camille et Paul Claudel en Tardenois

Le 27 octobre 2012, le Conseil général de l’Aisne a officiellement cédé l’ancien presbytère de Villeneuve-sur-Fère en Tardenois à la Communauté de communes de la région de Château-Thierry. Cette dernière s’est engagée à y créer un lieu à la mémoire de Camille et de Paul Claudel, selon le vœu de l’Association qui travaille depuis plus de dix ans à la réalisation de ce projet.

Journées du patrimoine

Visites

Avec la participation depuis 1992 de l’Association du Domaine Paul Claudel, le château de Brangues, maison de famille et d’histoire pour les visiteurs venus de tout le pays alentour mais aussi des départements avoisinants, devait confirmer, à l’occasion de ces journées européennes du patrimoine dont c’était la 29e édition, cet engouement en accueillant cent dix personnes le samedi après-midi pour les visites commentées et guidées par François Claudel, assisté et entouré d’une équipe de bénévoles, toujours dévoués et fidèles au rendez-vous, et plus de deux cent quarante le dimanche après-midi, tous bénéficiant pour leur bonheur d’un temps radieux qui s’était mis de la partie.

Chantal Clouard et Violaine Quattrone, assistées de Bernard Mussler, venu de Lausanne avec Angelina son épouse, accueillaient et conseillaient utilement au stand librairie les lecteurs potentiels sur la vie et l’œuvre de Paul Claudel révélées à leur curiosité tandis que Nicole Bernard se chargeait avec Viviane Pinçon, gardienne des lieux, de l’intendance. Raymond Andrieu venu de Suisse lui aussi veillait à maintenir l’ordre tandis que Michele Quattrone le samedi et Christian Pratoussy le dimanche se tenaient aux abords de la tombe où celles et ceux qui le souhaitaient parachevaient leur visite en leur compagnie en écoutant des textes de Paul Claudel inspirés de ses voyages lointains ou de ce Dauphiné dont il avait choisi de faire sa « patrie d’élection ».

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Psaumes

– 14 septembre 2012, à l’initiative de François Claudel, eut lieu dans l’église du village, une soirée poétique consacrée aux Psaumes, traduits par Paul Claudel, entre 1918 et 1953.

Adaptés par le frère Pascal David, dominicain, ces Psaumes, qu’il introduisit, résonnèrent par la voix de Stéphane Daclon, comédien et metteur en scène. Il témoigna d’une grande intériorité et d’un rare engagement de tout son être qui forcèrent l’admiration des assistants, exprimée lors du débat qui s’ensuivit. (Voir le compte rendu, Bulletin 197, p. 74-75).

François Claudel

La danseuse

– Les 15 et 16 septembre 2012, à la tombée de la nuit, fut présenté La Danseuse, par le collectif artistique La rivière qui marche.

Le spectacle invité par l’association des « Nouvelles Rencontres de Brangues » et l’association des « Amis du Château de Paul Claudel » se donnait sur un plateau en bord de chemin, fait d’herbes et de feuilles d’automne qu’encerclaient de grosses pierres marron et grises et que fermait un surplomb d’arbres. Le spectacle tissé de textes et de danse autour de Camille et Paul Claudel, faisait écho à l’exposition dont Nina Hellerstein rend compte dans ce même bulletin1. Les voix – à l’unisson ou en contrepoint – d’Isabelle Morin (la brune et ronde) et de Suzanne Cloutier (la rousse et longiligne), accompagnaient la chorégraphie inspirée de la sculpture, conçue par les deux comédiennes. Des textes de Paul Claudel, une lettre de Camille à Paul, une autre, très émouvante du marchand d’art Eugène Blot, évoquaient le talent et la complicité des deux artistes. Les extraits tirés de « Ma sœur Camille » restituaient avec justesse l’œuvre de la statuaire, qualifiée par son frère de « confession toute imprégnée de sentiment, de passion, du drame intime ». Le passage

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de Conversation sur Jean Racine dans lequel Paul Claudel, instruit par la folie de sa sœur, interroge le destin d’autres artistes à travers le mythe d’Apollon créateur et destructeur, soulignait le risque psychique inhérent au travail de l’artiste. Terrible question à laquelle Stefan Zweig consacra un livre. Les deux extraits de Pan et Syrinx et de La Messe là-bas montrèrent deux facettes du génie de Paul Claudel, un texte d’une joyeuse sensualité, aux évocations sculpturales d’un côté, et de l’autre, la méditation douloureuse et profonde d’un homme de foi sensible au paysage exotique du Brésil. Ces poèmes magnifiquement rendus, en pleine nature, rehaussaient le décor et nous rapprochaient de leur auteur.

Voilà un excellent spectacle à qui nous souhaitons une longue croisière.

Marlène Sainte Marie Perrin

– 21 septembre 2012, Monsieur Yasushi Masaki, ministre en charge des affaires politiques auprès de l’ambassade du Japon en France et Madame Kiyomi Masaki accompagnés de Monsieur Shuji Noguchi, consul, chef du bureau consulaire du Japon à Lyon ont déposé une gerbe sur la tombe de Paul Claudel. Avant son retour au Japon, où il vient d’être nommé à de nouvelles importantes fonctions au ministère des Affaires étrangères, Monsieur Masaki avait souhaité rendre cet hommage à Paul Claudel. Ces personnalités ont été reçues par Monsieur Didier Louvet, maire de Brangues, et Monsieur Bernard Michoud et Madame Élisabeth Roux de l’Association Brangues village de Littérature.

Don

Emmanuel Jarry, son fils, et Éliane de Carbonnières, compagne d’André Jarry, ont fait don à la Société Paul Claudel d’un fonds d’archives claudéliennes qui appartenait à André Jarry. Nous adressons à ces généreux donateurs nos chaleureux remerciements.

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Errata

Le compte-rendu rédigé par Christelle Brun paru en page 106 du Bulletin no 207 appelle un certain nombre de précisions.

– Le président pour l’année 2011 de l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon était le Père Dominique Bertrand s.j. (et non le Père Dominique Michel).

– L’institution charitable où a été célébré le mariage de Claudel a été fondée par Adélaïde Perrin (1789-1838), une grand-tante de Reine Sainte Marie Perrin (et non une tante).

– Nous ne connaissons pas la tradition lyonnaise qui accorde aux aînés de famille d’accoler le prénom de Sainte Marie au patronyme. En revanche, il existe bien une tradition lyonnaise de donner aux aînés de famille le prénom de Sainte Marie. C’est par une décision de la Chancellerie, datant de la fin du xixe siècle, que le beau-père de Claudel obtint le droit d’accoler son prénom à son patronyme de Perrin.

René Sainte Marie Perrin