Résumé : Dans le chapitre « Que le goût des biens et des maux dépend en bonne partie de l’opinion que nous en avons » du premier livre des Essais, Montaigne emploie l’expression « corps espagnolé » pour désigner la modification physiologique que produit l’usage des corsets chez certaines femmes à la cour. L’article analyse cette expression du point de vue de sa référence culturelle et de sa signification, pour éclairer certains aspects des pratiques scripturales montaigniennes.